Ecole du sexe (15)
Datte: 07/08/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... son épaule, mais là encore aucune réponse. Qu’est-ce qui pouvait bien se passer, bon sang, pensai-je. — - - - - - - - - - - - - - - - - - J’ouvris les yeux. Une intense lumière m’aveugla aussitôt, comme si je n’avais pas vu le jour depuis des lustres. Je ne voyais rien, je pouvais à peine percevoir les ombres des personnes autour de moi. Parmi eux devait se trouver Bastien, j’étais censée être en cours de SM avec lui. Pourtant, j’avais l’impression de ne compter que six personnes, toutes regroupées autour de moi. Je me demandais ce qui pouvait se passer. Un dernier détail retins mon intention : les pinces à linge et le bâillon. Ils avaient disparu, mes seins n’étaient plus soumis à leurs pinces, et ma bouche était libre de se fermer et de s’ouvrir. Ils n’avaient pas pu tomber, tout de même. À moins que Bastien les eus retirés. Impossible, je l’aurais senti, surtout le bâillon. Quelque chose commençait réellement à me faire peur. Je paniquais, incapable de me situer dans le temps et dans l’espace. Toutefois, après trente secondes au cours desquelles mes yeux pleuraient à cause de la luminosité, ces derniers s’accommodèrent, et aussitôt mon sang se glaça d’effroi. – Fabian ! Criai-je paniquée. – Oh, je vois que tu es réveillée, ricana-t-il. Tu m’excuseras, mais nous avons dû t’assommer pour te transporter ici sans que tu ne cries. Mes respirations devinrent saccadées et ma vision se troubla à cause de la peur. J’essayai de bouger, mais mes mains et mes jambes étaient menottées ...
... à la chaise sur laquelle j’étais assise, totalement nue et à la merci de mes ravisseurs. – Voyons, pourquoi toute cette agitation ? demanda Fabian en riant. C’est à cause de te savoir menottée devant mes gars et moi ? J’avais l’impression d’étouffer. Je sentais en moi comme un étau me pressant les poumons, refusant de les laisser emmagasiner de l’air. – Mais c’est qu’elle va finir par lâcher, la petite salope de ce voleur de Bastien ! Si ça continue, je vais devoir lui faire du bouche-à-bouche. Je t’avoue que ça ne faisait pas vraiment partie du programme, rit-il encore. Je le regardais en tentant de reprendre mes esprits. Bien que je ne comprisse pas ce qui se passait, j’essayais de réfléchir à toutes les possibilités. – Tu as été renvoyé, dis-je faiblement. Monsieur Auburn t’a renvoyé pour m’avoir violée, et tous tes potes aussi ! Qu’est-ce qui se passe, bordel ?! Fabian me regarda désarçonné. – Je ne vois pas ce que tu veux dire, Alice. Comment monsieur Auburn a-t-il pu me renvoyer pour viol ? Je n’ai même pas commencé, conclut-il avec un grand sourire. Incapable de me retenir, je tentais de lui donner un coup de pied, mais ma jambe, prise dans des menottes, ne rencontra rien d’autre que du fer. Bon sang, pensais-je ! J’ai compris, c’était sous mes yeux depuis le début. Bastien avait raison, je n’aurais pas dû aller si vite : me voilà replongée dans mes souvenirs. Le souvenir de cette nuit. J’allais de nouveau me faire violer. — - - - - - - - - - - - - Alice était toujours ...