1. Mister Hyde - 7


    Datte: 07/08/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    7- Frédérique passa l’intégralité de ses journées à s’occuper de Franck. Le bout-de-chou accaparait son temps et ses pensées et c’était parfait comme ça. Quand il dormait, elle s’affairait dans la maison, dès qu’il se réveillait, elle le nourrissait et sortait pour le promener. L’absence de son père ne semblait pas trop le marquer bien que, de temps en temps, des pleurs inextinguibles lui signifiaient qu’elle n’était pas celui qu’il espérait. Elle réussissait cependant à calmer sa tristesse par ses mamours et ses câlins. Les gazouillis de son enfant calmaient alors le pincement au cœur qu’elle ressentait. Le lundi soir, seule dans son loft, elle en vint à regretter de n’avoir pas la télé. Au moins, il y aurait eu du bruit, un substitut de présence. Mais, Frédéric, par webcam interposée lui fit oublier cette idée. Il exigea qu’elle se mette nue et qu’elle se caressât pour lui. Il dirigeait et elle exécutait. Elle découvrit un plaisir nouveau. Le lendemain, un peu après dix heures, il lui envoya un texto : « Allume skype sur ton tèl. » Aussitôt demandé, aussitôt fait. Elle répondit à son appel. - Montre-moi le plug ! lui commanda-t-il. Elle se plia à son exigence en glissant le portable sous sa jupe. Il raccrocha. Le soir, il l’appela vers vingt-deux heures sans s’excuser de sa goujaterie du matin. Il voulut tout savoir de son fils : ce qu’il avait mangé, combien d’heures il avait dormi dans la journée, s’il n’avait pas trop pleuré… Mais il n’eut pas un mot pour elle. Il en ...
    ... fut de même les deux jours suivant mais le jeudi, après les questions rituelles sur la santé de Franck, le ton changea. - Demain, à quinze heures, tu mettras le plug. Je veux que ton cul soit ouvert pour mon arrivée. Une jupe, un T-shirt. Aucun dessous. Si je change d’avis, tu recevras un texto. Je pense arriver vers vingt heures. J’aurai une faim de loup. Maintenant, tourne-toi ! Montre-moi ton cul et ta chatte je veux voir si tu mouilles et si tu es ouverte. Il ne fut pas déçu. Le ton de sa voix, les ordres qu’il donnait excitèrent Frédérique autant que s’ils avaient été dans la même pièce. - C’est bien ! dit la voix dans le haut-parleur. Tu mouilles comme une petite salope. Ce soir, tu pourras te toucher tant que tu veux. Mais attention, je te veux en forme demain… Et la voix disparut sans un mot d’au revoir. *** Enfin arriva vendredi. Mais les heures ne passaient pas, elles s’étiraient comme de la guimauve. Frédérique n’en pouvait plus d’attendre. Pour comble de bonheur, Franck dormit comme un sonneur jusqu’à onze heures passées et refusa obstinément de faire sa sieste. A quinze heures, il pleurait toujours. Que devait-elle faire ? S’occuper de son bout-de-chou ou l’abandonner trois minutes le temps d’obéir à son Maître ? Bonne mère ? Bonne soumise ? Elle opta pour la maternité. Dix minutes de plus ou de moins, qui saurait qu’elle n’avait pas obéi à l’heure dite si elle ne le révélait pas. Pour son malheur, Franck ne cessa de pleurer que vers cinq heures. Pffut ! Oublié le ...
«1234...9»