Top Model (2)
Datte: 08/08/2019,
Catégories:
Transexuels
... beaucoup et j’ai très envie de toi. Te voir en fille serai un plus non négligeable. Voilà, c’était dit : Nicolas voulait me pêcho ! — Je suis vraiment navré de te décevoir, mais ça ne va pas être possible. Je ne suis pas homo. — Je ne te demande pas de le devenir. Juste de coucher avec moi. — Ah ! Et c’est quoi la différence ? — Ben ... disons que rien ne t’empêche d’aller voir des filles aussi si tu en as envie, répondit Nicolas sérieusement. — Non, je suis toujours aussi navré, mais c’est non. — Bon, bon, capitula Nicolas. Pour moi la discussion était close. Mais pas pour Nicolas qui entreprit dès lors un travail de sape aussi méthodique qu’impitoyable. D’autant plus qu’avec l’approche du défilé, j’étais assez fatigué et donc vulnérable. Tout commença par des gestes anodins. Nicolas se montrait tactile, tout en restant discret, c’est-à-dire quand les filles n’étaient pas là. Puis il passa à la vitesse supérieure. Les contacts furtifs devinrent plus appuyés, n’hésitant pas à me mettre la main aux fesses, puis à me prendre dans ses bras quand je lui tournais le dos. A chaque fois, je le repoussai sans ménagement. Jusqu’au jour où il le fit alors que les filles étaient dans l’appartement. Il n’était plus question d’élever la voix et tout geste violent pouvaient se traduire par un bruyant fracas qui attirerait les filles comme un aimant. Les baisers dans le cou arrivèrent très vite. Ses mains se firent encore plus baladeuses. Je bouillais intérieurement et je ne pouvais même ...
... pas riposter. Il me disait des mots doux, jouait avec le lobe de mon oreille. Ce qui, à ma grande surprise électrisait mon corps. Je ne voulais pas le monter, mais Nicolas y venait trop souvent pour qu’il n’ait rien remarqué. Il eut la délicatesse de me laisser tranquille pendant les deux semaines de la fashion week. Puis je pris quelques jours de congés pour récupérer. Mais dès mon retour, il remit les bouchées doubles, jouant de la proximité aveugle des filles pour me contraindre au silence et abuser de moi plus facilement. Abuser. C’était le mot. Toutefois, ce n’était que des caresses, des bisous, des mots doux. Au pire, on ne pouvait parler que d’harcèlement. Décembre. Il faisait un temps pourri. Météo qui ne m’incitait pas à prendre le train pour Chartres et rentrer chez mes parents. Les filles, elles, avaient eu plus de courage et avaient fui la capitale. Je restai donc seul avec Nicolas et la crainte de ses avances. A ma grande surprise, il resta étonnamment silencieux et fut très gentil avec moi. J’aurai du me méfier du calme avant la tempête. Même les bourrasques de neiges fondues se déchaînaient à l’extérieur. Alors que je faisais la vaisselle, Nicolas s’approcha de moi par derrière et m’enlaça comme il avait l’habitude de la faire. Il enchaîna les caresses et les bisous dans le cou et sur mon oreille. Les filles n’étant pas là, je le repoussai. Mais mes soixante petits kilos ne purent rien contre la montagne de muscles artificiels qu’il était. Il me serrait de plus ...