Offre-moi quelque chose de rare
Datte: 09/08/2019,
Catégories:
fh,
couple,
volupté,
Masturbation
légumes,
ecriv_f,
« Offre-moi quelque chose de rare. Sois mon unique et plus belle salope », me dit un jour mon compagnon. Sa demande ne me surprenait pas. Notre vie sexuelle était riche, bien qu’exclusive. Il était impossible pour lui d’envisager de me partager et nos jeux ou nos rites amoureux ne dépassaient pas notre couple. C’était d’ailleurs la seule limite fixée et cela me convenait parfaitement. Même si mon fantasme préféré me mettait en scène avec plusieurs hommes, j’aimais que cela reste un fantasme, de peur que la réalité ne soit décevante. Ses désirs sexuels, assez conventionnels, laissaient toute liberté à ma libido enthousiaste, et sa raison, conjuguée à ma déraison, se complétaient fort bien. Il se contentait, si j’ose dire, de me gratifier d’érections magistrales chaque fois que je le sollicitais, ou non ; il lui suffisait de poser un œil sur moi pour se mettre à bander. Et il attendait, un demi-sourire aux lèvres, dans quelle nouvelle situation érotique j’allais l’entraîner. Je n’avais pas attendu de voir « 9 semaines et demi » pour improviser pour lui des strip-teases très hard dont il se délectait en se caressant, mes tiroirs étaient pleins de sous-vêtements colorés, dentelles, porte-jarretelles, bas à couture, guêpières. J’adorais les soirées où, à plat ventre, je lui lisais des livres érotiques pendant qu’il me limait longuement, m’enveloppant de tendresse et de désir, jusqu’à ce que le livre me tombe des mains. Peut-être allais-je tout simplement aux devants de ses ...
... désirs, ce qui lui évitait d’avoir à les formuler… Il me demandait cette fois quelque chose de rare… L’idée me vint tout bêtement en faisant les courses, le vendredi suivant. «Comment n’y avais-je pas pensé avant », me dis-je devant le rayon des fruits et légumes de mon supermarché habituel ! Là s’étalaient de magnifiques braquemarts, le vert luisant des courgettes, les aubergines lie-de-vin, les bananes striées… toutes les tailles, formes, grosseurs à ma disposition… Je fis ce jour-là un marché de végétarienne. Je caressais chaque légume avant de le choisir, imaginant à l’avance le plaisir qu’il allait me donner, terriblement excitée et amusée par la vision de ces godemichés naturels offerts à la consommation, en toute innocence ! Ce soir-là, le repas n’était pas prêt. Rien n’était prêt, en fait, à part moi et la surprise que je lui réservais. Je lui mis une main sur la bouche dès qu’il arriva pour lui faire comprendre qu’il ne devait pas dire un mot. Je le pris par la main et le guidai vers ma chambre (ma chambre, pas la sienne car j’avais imposé dès le début de notre cohabitation d’avoir mon espace personnel et nos relations ne souffraient en rien de mon souhait de faire « chambre à part », au contraire). J’étais nue, un verre de champagne dans une main, sa main dans l’autre, et je le fis asseoir dans le fauteuil. Au pied du lit, une corbeille pleine des objets de ma convoitise. Je m’installai sur le lit et à partir de cette minute là, je ne le regardai plus, pour lui donner ...