1. Say'in my song


    Datte: 10/08/2019, Catégories: fh, hplusag, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, pénétratio, fdanus, aliments, mélo,

    ... je te donnerai un timbre.— Hein !— Je t’expliquerais sur place. Au Bernstein, comme d’hab’ ?— Hum, hum. Je termine à 17 heures. Cendrine retouche son maquillage, glisse l’enveloppe dans son sac, et part. Elle a le temps de faire quelques courses avant le rendez-vous. Pour Benoît, le Bernstein a beaucoup d’avantages. Il est à deux pas de son bureau, ce qui lui permet de ne pas perdre de temps dans les transports. Le cadre est élégant et le barman inventif, ce qui est un atout quand on travaille dans un milieu où une certaine extravagance est un signe de bon goût. Enfin, et ce n’est pas le moindre, le bar dispose de quatre alcôves fermées, ou du moins dissimulées aux regards par des portes battantes. Un moyen de ne pas trop mentir à sa femme. Il y a ses habitudes, et comme il est bon client, il peut généralement s’isoler si nécessaire. Il s’installe dans un des salons privés. La banquette est confortable. Il s’étire. Il a commandé un Martini, précisé qu’il attendait une jeune femme. Il joue avec le cure-dent en l’attendant. Il ne perdra pas son temps : une pipe par cette artiste qu’est Cendrine et un résumé de première main du scandale. Il soupire d’aise. Un petit plus, peut-être. Elle a parlé d’un autre service… Elle débarque, jean et sweat-shirt. Benoît approuve. La jeune femme arrive à donner à cette tenue banale une touche de classe, sans ostentation. Il appelle le serveur pour qu’elle commande. — Un jus d’abricots. Avec des glaçons. Le sourire éblouissant qu’elle a en ...
    ... prononçant ce dernier mot fait frissonner Benoît. Il tempère son impatience. Cendrine est une fille de parole, et attendre un peu ne fera que rendre le moment plus jouissif. Ils échangent des propos sans importance. Le verre de la jeune femme arrive, la porte se referme en brassant l’air, et Benoît pose ses coudes sur la table. — Bien. Passons aux choses sérieuses. La choriste boit à la paille avec une certaine ostentation. Benoît change de position, en espérant juguler la sensation d’inconfort que lui procure son excitation. Se débraguetter serait grossier, il n’ose pas. — Commence par la soirée. Je veux tout savoir. Cendrine proteste, par jeu. Ce n’était pas dans le contrat de départ. Puis raconte. Sans les détails. Omet de mentionner son propre rôle. Benoît insiste, elle ne dit rien de plus. Au final la seule chose qu’il ne savait pas déjà, c’est la tenue que portait Vickie. Maigre chasse. Il soupire. — Tu voulais me demander un truc ? Cendrine hoche la tête. Sort l’enveloppe de son sac. Elle a eu une grand-mère, très à cheval sur les bons usages, qui lui a appris qu’une lettre se confie ouverte. Benoît, certainement, n’a pas eu cette chance. Il ne sait pas qu’il est censé la fermer sans en regarder le contenu. C’est donc sans la moindre hésitation qu’il extrait les feuillets, les déplie et les parcours rapidement. Il pousse un cri de surprise. — Tu ne vas pas faire ça ! Il s’en étrangle presque. — Si.— Tu es folle ! C’est pas possible. T’es cinglée. Elle lui prend les ...
«12...91011...25»