Say'in my song
Datte: 10/08/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
pénétratio,
fdanus,
aliments,
mélo,
... que c’est mauvais, c’est tout. Ce prénom, Marc, c’est une insulte. Son excitation et complètement retombée, elle tourne cette rythmique absurde depuis quarante minutes sous le regard lassé des techniciens. — Mets-y un peu de cœur, zut.— On ne peut pas y mettre de cœur. C’est vide, c’est tout. Elle en sanglote presque. Ils travaillent sans relâche depuis trois mois, avec de rares pauses conditionnées par des apparitions en public de l’un ou de l’autre. Marc ne répond pas. Elle est prête. À la limite. Il ouvre la porte, bravant l’ampoule rouge qui interdit l’entrée. La prend dans ses bras. Fait un signe vers la cabine. Le répète, plusieurs fois, avant d’être compris. Cendrine, contre lui, se repaît de son odeur. Elle réagit à peine quand la lumière s’éteint. Ils sont dans la pénombre, à peine éclairés par les boîtiers de secours. Il la caresse avec des mouvements amples, apaisant. Il sent la respiration de Cendrine devenir plus régulière, puis s’accélérer à nouveau. Il précise ses caresses, sans les appuyer. La façon dont la jeune femme tend ses fesses est plus qu’explicite. Il lui chuchote à l’oreille : — On reprend ? Elle fait un geste de dénégation. Elle sait ce qu’il est en train de faire. Elle a compris très vite ce qu’était cette ritournelle. Elle ne veut pas. Elle n’en a pas le courage. Il cherche, à travers le pull, à attraper ses tétons. Y arrive sans peine, tant ils sont tendus. Elle gémit. — Non…— Pas tout à fait dans le ton, ma chérie…— Salaud !— Je peux arrêter, ...
... si tu veux…— Non !— C’est mieux… Il a empaumé le sein droit de Cendrine, posée son autre main sur le jean, et le frottement du tissu provoque un spasme chez la jeune femme. — Alors ?— Salopard ! Il accentue légèrement sa pression, puis lâche la chanteuse et recule de deux pas. — Non !— On reprend quand tu veux, Cendrine. Ça ne dépend que de toi.— Ordure !— Je sais. Elles le disent toutes un jour ou l’autre. Il s’approche d’elle à la frôler, murmure à son oreille. Ils ne nous voient pas, Cendrine. Ils nous entendent, juste.— Vicieux ! Son chapelet d’injure est devenu presque enjoué. Elle attrape Joachim par le menton, l’embrasse à pleine bouche, sans retenue, sans nuance. Déboucle la ceinture de son jean, ouvre les boutons. S’enroule dans les bras de l’homme, guide ses mains. — Tu as intérêt à être meilleur que jamais.— Toi aussi. Les répétitions intensives portent leur fruit. Malgré les hommes derrière la vitre, malgré la maladresse des mouvements, malgré l’étroitesse du pantalon, malgré la main qui lutine ses seins, malgré les doigts qui vibrent, tournent sur le clitoris, malgré le pouce qui s’empare de son vagin, malgré le plaisir qui monte, s’empare d’elle, la possède, malgré l’orgasme qui la laisse essoufflée, pantelante, entre les bras de Marc, elle ne perd pas la mélodie. Pas une fois. Sa voix, parfois un souffle, parfois rauque, égrène les mots sans fausses notes. Ils se rajustent, quittent la salle, un peu sonné. Les techniciens les rejoignent dans la salle de pause. ...