Say'in my song
Datte: 10/08/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
pénétratio,
fdanus,
aliments,
mélo,
... fortune bon cœur. — Vous avez profité de la tournée en province de Cendrine pour retravailler avec Vickie Minel. Est-ce que ça à un sens caché ?— Je ne crois pas avoir dissimulé qu’enregistrer un album est un travail dur, long et prenant.— Vous avez une liaison avec Cendrine, et on a beaucoup dit que Vickie et vous aviez été amants. Faut-il penser que vous avez repris certaines habitudes…— Je n’ai pas une liaison avec Cendrine. C’est un mot impropre. Tout à fait.— Une aventure ? Il la regarde avec pitié, maintenant. Que cette jolie femme s’abaisse à fouiller les ordures pour en sortir des histoires sordides le consterne. — Ecoutez, cette fille m’a retourné le cœur. Elle est bouleversante, il n’y pas d’autres mots. Elle me manque chaque jour, chaque minute. Je ne respire pas sans elle. Il se reprend, comme surpris lui-même de sa tirade. Puis continue, plus modéré. — Toute gentille que soit Vickie, elle ne lui arrive pas à la cheville… Pardon, je ne voulais pas dire ça. Vickie est une grande chanteuse et une personnalité exceptionnelle. Mais… Merde, Cendrine baise comme une déesse !— Et quel rapport ça a avec l’amour ?— Vous avez raison. Nous pourrions, maintenant, nous envoyer en l’air comme des malades, vous pourriez m’offrir votre joli corps, et je ne vous aimerais pas pour autant. Même si vous étiez Vénus en personne. Je ne sais pas. Je crois que c’est la meilleure définition : je ne sais pas. — Cendrine ! Il l’accueille. Il ne voit qu’elle. Elle se jette dans ses bras, ...
... l’embrasse, se pelotonne contre lui. Ils sont beaux, ainsi, emmitouflés dans leurs écharpes, serré l’un contre l’autre pour se tenir chaud. Ils se cherchent sans pudeur. — Tu m’as manqué, méchant ! Tu aurais pu venir… Cette chanson, sans toi, c’était un cauchemar.— Ça a marché ?— Oui, oui, si tu savais ! Et toi ?— Bien, bien… Ils ont oublié le reste du monde. — Vickie, pensez-vous que Marc Hevene puisse continuer ainsi à se partager entre vous et Cendrine Vetlana ?— Quelle drôle de question ! — C’est banal…— Banal.— Oui. Joachim soupire. Il regarde Cendrine. Elle a raison, et il le sait. Il ne sait plus écrire pour elle. Il ne sait plus que la baiser, la baiser encore. À en avoir mal. Il y prend à peine plaisir. — On a deux chansons correctes pour ce disque. C’est peu. Il soupire. — Qu’est-ce que tu veux, Cendrine ?— Une bonne chanson. Un truc qui sorte de l’ordinaire.— L’ordinaire…— Ça, c’est ordinaire… Et ça aussi. Des histoires de baise, des histoires d’amour, c’est banal, Marc. Il prend ce prénom comme une gifle. Elle est là, sur le tabouret de piano, arrogante. Elle attend son salaire. Elle s’est laissée prendre, par tous les trous. Elle lui a donné sa tendresse. Elle a posé, aussi. Il n’a jamais rien peint de plus impudique. Passer à la caisse… — Barre-toi, Cendrine.— Non.— Barre-toi !— Pourquoi ? Il la toise. Elle a rejeté ses épaules en arrière, dans un geste qui est autant un défi qu’un appel. Elle est facile, il a eu le temps de l’apprendre. — Je ne suis pas sûr que tu ...