1. Il faut sauver Revebebe


    Datte: 14/08/2019, Catégories: amour, cérébral, nonéro, humour, aventure, revebebe,

    ... trouvait toujours deux à trois personnes qui ressemblaient au patron(16), au point que même moi, parfois, je m’y trompais. Mais rien ne ressemblait moins Revebebe que cet homme vulnérable et inconscient que j’avais devant moi. Crinoline vint en effet une heure plus tard. Elle ausculta rapidement le malade, me conseilla d’aller dormir. Je lui promis d’y penser… et je restai, plongée dans mes pensées, parfois les exprimant à haute voix… jamais je n’aurais osé ainsi dévoiler mes sentiments à l’homme que j’aimais s’il avait été conscient… Je dus m’assoupir… quand je m’éveillai, en sursaut, Revebebe avait les yeux ouverts. Je frottai les miens, pas certaine de ce que je voyais. Revebebe leva une main vers moi… — Padoum… Je glissai du fauteuil, me penchai vers lui… — Patron, vous êtes… Il ne me laissa pas finir ma phrase. Sa main attira ma tête, ses lèvres s’approchèrent des miennes, et… J’avais mille fois rêvé que ceci se produisait. Mille fois, j’avais imaginé quelles circonstances, quelles délices, également. Lit de roses ou salle des machines, tous les décors, je les avais passés en revue. Mais rien n’égalait ce qui se passait. Le temps se suspendait. La main, posée sur ma nuque, me maintenait fermement mais doucement, nos souffles se mêlaient et… Le cliquetis de la porte nous alerta tous les deux. Mirthrandir était dans l’encadrement, prêt à faire demi-tour, quand Revebebe l’arrêta : — Tu voulais ?— Juste voir comment ça allait. Je vais…— Rester pour me faire un état de la ...
    ... situation. Padoum, file chercher le reste du staff. Je veux tout savoir, rapidement. Quelles sont les pertes ? L’instant de félicité était passé, et ne reviendrait plus, je le savais. J’étais redevenu le lieutenant discipliné et fidèle. Je filai dans les coursives, m’enquérant à droite ou à gauche, essayant de maîtriser mes émotions : — Quelqu’un a vu Béno ? Non ? Écoute, si tu le vois, qu’il file à l’hôpital. Non, il va bien. Il va bien, oui, il va bien… (1) Sinon tu peux lire les épisodes précédents, alors que moi, non, vu que je suis coincée dans cette histoire.Retour (2) Où alors pensait-elle au Père Noël ? Je te rappelle que je ne peux pas le savoir.Retour (3) Un espion infiltré m’avait prise en otage et menaçait de me tuer. Revebebe l’avait abattu, courant le risque de me toucher, ou qu’il tire avant lui.Retour (4) À moins que ce soit Patrick. Ou Patrick (D). Ou encore Patrick (RD). Il faut savoir que physiquement, très peu de choses les différencient. Même taille, même voix, même propension à tourner les choses en dérision. Seuls les distinguent le début de calvitie de l’un, la forme des sourcils de l’autre, et un index gauche rétroversé. Autant dire qu’au vu des circonstances, il m’était impossible de savoir à qui j’avais affaire.Retour (5)Ce message s’adresse à vous, je vous le rappelle : si vous connaissez un point de ralliement, faites des reconnaissances prudentes pendant plusieurs jours.Retour (6) On ne dira jamais assez l’impact des séries télévisées sur la psyché ...
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