1. La nuit des sans-culottes


    Datte: 02/09/2017, Catégories: fhh, jeunes, extracon, copains, vacances, boitenuit, toilettes, vengeance, contrainte, Masturbation pénétratio, couple+h,

    Je m’appelle Liliane. Quand j’annonce, la réponse est que ce n’est pas courant mais je sais qu’ils pensent que c’est ringard. Je m’en fiche. C’était le prénom de ma grand-mère. Il était déjà rare en 1988, l’année de ma naissance ; cette année-là quarante-huit petites filles ont été prénommées Liliane. Ce n’est pas grand-chose quand on rapporte aux huit cent mille naissances recensées annuellement en France ou par rapport aux milliers de Liliane qu’on baptisait chaque année dans les années 1950. Je n’invente rien, c’est sur Internet. Les astres disent grand bien des Liliane :« … elle est très belle, d’une beauté à vous couper le souffle. » Ça aussi je l’ai lu sur Internet et des tas d’autres niaiseries du même acabit. J’ai épluché le sujet en long, en large et en détail sur tous les sites possibles et imaginables. En général je suis assez d’accord mais pas toujours : ils prétendent que l’infidélité est inscrite dans mes gênes. Demandez à mon homme, il vous dira que c’est du grand n’importe quoi. J’ai épousé Marc l’an dernier. Il m’aime, je l’aime. Nous aurons deux enfants et mettrons le premier en route à notre retour de vacances ou peut-être l’année suivante. C’est une décision importante qu’il nous faut mûrement réfléchir. Avant cela nous voulons profiter de la vie. J’évoquai plus haut notre départ en vacances ; c’est pour ainsi dire notre voyage de noces. Question destination, je n’ai pas mon mot à dire ; nous avons hérité des tickets pour un séjour avantageux en ...
    ... Martinique. Ça tombait bien parce qu’on ne nage pas dans l’opulence. On économise pour acheter une maison. En attendant mon Cher-et-Tendre est tellement radin qu’il nous aurait fait crever la dalle au prétexte que c’est à la compagnie de payer la bouffe. Et pas moyen de les trouver ceux-là ; cinq heures que nous attendons le charter à l’aéroport. C’est long. Nous avons le temps de faire connaissance. Près de deux cents que nous nous décomptons, surtout des gens d’un certain âge, des vieux si vous préférez. Les moins de trente ans sont rares. Une ségrégation que je ne sais pas expliquer fait que nous nous retrouvons ensemble dans des lieux stratégiques à siroter un coca ou à bouffer un sandwich ou bien à fumer un clope. On se reconnaît à nos bannières. Les coqs dressent la crête, les poules caquettent : Rémi est avec Aurélie ; m’a tout l’air d’une chieuse, celle-là. Lui, je l’aurais remarqué entre mille, il ressemble à Mika, le chanteur, mon type d’homme, plus grand que Marc, plus cool aussi. Dans l’avion, je vois comment il me reluque. Et plus tard aussi… Son comportement reste cependant dans les limites, je gère, j’ignore simplement les invites et me défile quand la situation devient embarrassante. Le jeu m’amuse assez. La veille du retour, il n’est pas plus avancé qu’au premier jour… N’ai-je pas trop parlé ? Ai-je baissé ma garde ? Les autres sont encore à table, aveugles et sourds… Nous sommes seuls. Il me coince, me serre, me fait des papouilles baveuses dans le cou. Sonforcing ...
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