51.1 Le Jérém à peau mate et le Thibault à dos large
Datte: 18/08/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... de temps et d’espace… Tout ce que je sais, c’est qu’à un moment, en fixant Thibault dans les yeux, j’ai l’impression qu’il a vu et compris très précisément le feu, l’envie, l’attirance qui me déchire… C’est à ce moment précis que j’entends la voix de mon bobrun lancer sèchement, impitoyable, inattendu, comme un coup de massue : « Tu mates quoi ? ». Instantanément, instinctivement, je me retourne vers lui… oui, mon bobrun est toujours aussi déchiré… j’ai l’impression que ses yeux pétillent, brillent d’une étincelle lubrique qui trahit son envie frustré de jouir dans ma bouche ou dans mon cul ou bien les deux… son regard brun est insistant, lourd, envahissant, limite harcelant… enfin… il le serait si je n’étais pas dans le même état que lui, voire pire… Oui, il me cherche, il me chauffe du regard… déjà que, à cause du tarpé, je me sens aussi inflammable qu’un tas de bois à la St Jean… sur ce, le bobrun lance sa question à brûle-pourpoint… c’est l’allumette qui déclenche le braisier… Et là, les mots sortent de ma bouche tels qu’ils se sont présentés à mon esprit, sans filtres, accompagnés d’un petit rire idiot… « Vous êtes vraiment trop sexy, tous les deux, les mecs… c’est fou… c’est fou... ». C’est un cri du cœur, une évidence… ça devait sortir, et ça sort… Je n’ai même pas reconnu le son de ma voix… j’ai l’impression que c’est quelqu’un d’autre qui a parlé… j’ai eu l’impression de parler anormalement fort… Le pire, c’est que je me rends parfaitement compte de l’effet de mes ...
... mots… mais je m’en branle à un point… j’ai l’impression de ne plus avoir de limites… Jérém me fixe toujours, son regard brun indéchiffrable, mais qui ne semble pas plus fâché que ça… quant à Thibault… eh, bien… le petit pompier semble encore plus mal à l’aise… sensation qui se confirme un instant plus tard, lorsque je l’entends lâcher, la voix atone : « Je crois que je vais vous laisser… vous avez peut-être des choses à vous dire… ». Le bomécano vient tout juste de terminer sa phrase… et une nouvelle étincelle, très lubrique, vient de s’allumer dans le regard de mon Jérém… une seconde plus tard, ces mots s’échappent de sa bouche : « Au fait… il était en train de me sucer, avant que tu arrives… ». Ça alors… si je m’y attendais… le bobrun doit être encore plus déchiré qu’il en a l’air… a-t-il eu peur que, parti comme j’étais parti, je puisse continuer à lâcher des conneries jusqu’à trahir notre petit « secret » devant son pote ? A-t-il choisi de prendre les devants ? Quoi qu’il en soit, la simple évocation de sa queue dans ma bouche suffit à me faire sursauter, à provoquer en moi un frisson de plaisir… Mais l’évocation devant son pote, qui plus est, avec un naturel comme s’il lui avait dit « on était en train de jouer à la Playstation, avant que tu arrives… »… ça, ça me rend carrément dingue… Alors que la réaction déboussolée de Thibault me touche profondément… j’ai l’impression que c’est désormais au tour du beau pompier de ne plus savoir sur quel pied danser… il est touchant, ...