51.1 Le Jérém à peau mate et le Thibault à dos large
Datte: 18/08/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... une réaction purement épidermique… il n’a pas bien dû réaliser la force qu’il a mis dans ses biceps… non, il ne s’est probablement par rendu compte de la violence de son geste, une violence que j’ai réalisé à posteriori, mais que je ne perçois pas non plus sur le moment, trop excité, trop accaparé par mes sens, par l’effet du tarpé… Pourtant, vu de l’extérieur, ça a dû paraître plutôt violent, car je vois de bomécano décoller ses reins de la rambarde et amorcer le mouvement de voler à mon secours… On est pompier ou on ne l’est pas… et ce gosse, pompier il l’est dans l’âme… Mais avant qu’il ait le temps d’intervenir, je dois déjà mon salut au montant de la porte fenêtre sur lequel mon épaule et mon dos viennent de se heurter, sans grand mal… Le temps que je me ressaisisse, j’entends la voix de mon bobrun me lancer : « Allez… viens me sucer… dépêche-toi, sinon c’est la dernière fois que tu la vois… ». Quand on sait me parler, on peut tout obtenir de moi… un instant plus tard, je suis à genoux devant lui… Je viens tout juste d’enserrer sa queue entre mes lèvres, tout en commençant à agacer son gland avec le bout de ma langue… Jérém vient tout juste de commencer à prendre son pied, que j’entends la voix du beau mécano annoncer sur un ton assez morne, éteint : « Je vais y aller… ».. Du coin de l’œil, je le vois amorcer le mouvement pour quitter, ou fuir, cette terrasse, cet appart, ce malaise, cet embarras, cette gêne… une envie, peut-être, comme celle que j’ai cru deviner dans ...
... son regard rivé sur le short rouge… « Tu peux rester… » j’entends Jérém lui répondre promptement, tout en l’attrapant par le bras « je suis sûr qu’il crève d’envie de te sucer toi aussi… ». Et ce disant, ses mains se posent sur mes épaules pour me repousser lentement mais fermement… son geste a pour effet d’arracher sa queue de ma bouche… sa main attrape alors mon menton, le relève d’un geste brusque, m’obligeant à le regarder dans les yeux… et là, il me demande directement, de et façon plutôt virulente : « Hein, Nico, tu le sucerais bien, mon pote, aussi ? ». Putain… je rêve… enfin, non, ce n'est pas un rêve... Jérém est bel et bien en train de nous proposer un plan à trois… c’est un fantasme qui devient réalité… Sous l’effet du joint, je trouve ça très excitant comme situation… Jérém attend, exige ma réponse, une réponse et pas une autre… mais ce qui est plus excitant encore, c’est le fait que Thibault semble l’attendre aussi… Thibault au regard fixe, à la pupille dilatée, aux attitudes changeantes… Thibault, sur qui le joint, ainsi que la tournure que cette nuit est en train d’amorcer, semblent également commencer à faire leur effet… Plusieurs sentiments se mélangent dans ma tête à cet instant précis… l’excitation d’être à genoux devant mon bobrun, devant sa queue tendue qui sent si bon… son attitude, son arrogance dans le fait de disposer de moi comme si j’étais sa chose pour proposer à son pote de se soulager, et ce, sans vraiment me laisser le choix… certes, une question ...