1. Suis-je une salope ? (2)


    Datte: 20/08/2019, Catégories: Hétéro

    Sa langue jouait doucement avec la mienne  ; elles se touchaient, se caressaient dans un ballet des plus sensuels et tendres. Nos salives se mélangeaient pour former un cocktail buccal divin. Non seulement il embrassait bien, mais ses mains me caressaient le visage avec des gestes tendres et attentionnés, ce qui accentuait mon état d’excitation. Sa bouche commença à quitter la mienne pour s’attaquer à mon cou  ; il me couvrait de baisers, ma respiration était saccadée. Ses mains descendirent pour commencer à me caresser les seins, et c’est cet instant-là que choisit ma morale pour revenir au galop. Notre baiser s’interrompit alors brutalement, malgré le fait qu’il ait déclenché un véritable brasier dans mon ventre. — Non, je ne peux pas, pardonne-moi… dis-je en le repoussant et en tournant la tête. — Qu’est ce qui t’arrive, il y a un problème ? — Devine lequel ! ajoutai-je en quittant ses bras. On a tous les deux quelqu’un dans notre vie, et je ne peux pas le tromper. Alors, c’est vrai, tu embrasses d’une manière absolument divine, j’ai passé une des meilleures soirées de ma vie, j’ai vraiment très envie de passer à la suite, mais... mais je ne peux tout simplement pas, je suis sincèrement désolée. Tu dois sûrement me prendre pour une folle, hein ? — Ça doit être l’alcool qui nous a retourné les sens, je comprends  ; ne t’en fais pas, dit-il comme pour me rassurer. Alors bonne soirée et à demain, conclut-il avec un beau sourire. — À demain, répondis-je en le raccompagnant à ...
    ... la porte. Une fois la porte refermée et dos à cette dernière, je maudis ma morale d’être intervenue à ce moment précis. Un moment qui aurait pu se révéler magique, féérique même, si elle n’avait pas décidé de s’interposer. Je passai ma langue sur mes lèvres comme pour me rappeler le goût des siennes lorsqu’on s’embrassait. Je devais ressembler à une gamine qui revient de son premier rencart et qui a échangé son premier baiser. Personne ne devait être au courant de ce qui venait de se passer, je devais le garder pour moi. Aucun bruit ne se faisait entendre derrière la porte  ; était-il encore là, à attendre que je change d’avis, comme il a été vu un million de fois dans les films, ou étais-je tellement absorbée par mes pensées que je ne l’avais pas entendu descendre les escaliers ? Je pris le risque de regarder à travers l’œil de bœuf, et le vis qui me regardait, éloigné de la porte, comme s’il savait ce que j’avais envie de faire  ; mais je n’avais pas le droit de craquer. J’avais envie de lui ouvrir, mais je dus faire un effort terrible pour me décider à enfin tourner le loquet afin de verrouiller ma porte. Puis je me déshabillai, me mis au lit, mais le sommeil ne vint pas, sûrement parce que j’étais trop excitée. Je pris alors mon vibromasseur sous mon oreiller et me masturbai comme une folle en pensant à lui jusqu’à ce que je sois vaincue par un terrible orgasme aussi violent que fulgurant qui me permit de trouver enfin le sommeil. Dans la nuit, je me levais pour succomber ...
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