1. Suis-je une salope ? (2)


    Datte: 20/08/2019, Catégories: Hétéro

    ... à l’appel de la nature – ou plutôt au besoin urgent de me soulager la vessie – lorsque des grincements de lit se firent entendre. Avec ma masturbation, j’avais dû donner envie à mes voisins, vu le boucan qu’ils faisaient. Mais après être sortie des toilettes, je me rendis compte que le bruit ne venait ni d’à côté, ni d’un de mes voisins, mais de ma propre chambre. Aussi incroyable que ça puisse paraître, je n’étais pas inquiète  ; je décidai de regarder qui avait trouvé le moyen de se faufiler dans ma chambre et passer à l’acte sans que je ne m’aperçoive de rien, et les virer à coups de pieds aux fesses. J’eus alors un terrible choc, parce que le couple qui occupait ma chambre de manière illégale était mon Frantz et moi. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Comment était-ce possible ? Comment pouvais-je me voir en pleine extase sexuelle alors que j’étais sur le seuil de ma propre chambre ? Je me voyais rouler des yeux, étreindre mon partenaire. Nous échangions des baisers parfois tendres, parfois torrides, comme si nous effectuions une danse torride. J’entendais crier, gémir, se plaindre, feuler comme un animal. Les grincements devenaient de plus en plus forts  ; ils devenaient presque assourdissants mais toujours aussi réguliers, et je finis par me réveiller. Les grincements de mon rêve érotique n’étaient que la signification de mon réveil. Frustrée de ce réveil brutal, je l’éteignis avec un terrible coup de poing que j’abattis comme une massue. Deux jours passèrent, et les ...
    ... baisers échangés ne disparaissaient pas de ma mémoire  ; au contraire, ils me revenaient comme un boomerang dès que je le croisais au détour d’un couloir ou lors de réunions. Alors que j’étais dans mon bureau à ranger de la paperasse – la plupart des collègues étant partis à la pause déjeuner – je sentis des mains se poser sur mes hanches. Je fis volte-face, sachant que mon fiancé ne voulait jamais venir me voir pendant mes heures de boulot, et tombai nez à nez avec mon patron. — Ah, c’est toi  ? Putain, tu m’as fais peur ! dis-je en soupirant de soulagement. — Tu t’attendais à quelqu’un d’autre ? — Non, j’ai dit ça comme ça... — Il faut qu’on parle, je crois, non ? me laissa-t-il faussement le choix en plongeant son regard dans le mien. — Qu’on parle de quoi, au juste ? Tout a été clair, non ? On avait un peu bu, l’autre soir, c’est même toi qui l’as dit, répondis-je souriante en tenant un dossier contre moi, comme pour me protéger sans détacher mes yeux des siens. Je ne m’étais même pas rendu compte que ses mains étaient maintenant de chaque côté de moi, sur le bureau et que, par conséquent, il m’enlaçait à moitié. Mon cœur se remit à battre à tout rompre. Comme hypnotisée, ma bouche s’ouvrit lorsqu’il m’embrassa pour toute réponse. Je répondis à ses baisers, et cette fois j’étais en pleine possession de mes moyens. Moyens que j’ai immédiatement perdus dès l’instant où sa bouche s’est posée sur la mienne, ainsi que le dossier qui tomba à terre, pour prendre mon amant dans mes ...