1. Intrusion


    Datte: 26/08/2019, Catégories: fh, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, intermast, fantastiqu,

    ... quitte son bureau, c’est pour aller aux toilettes : je découvre avec plaisir qu’elle n’a pas changé de tenue depuis notre rendez-vous, plus exactement elle est toujours nue sous son collant. Je l’observe se réajuster dans sa glace. Sait-elle que je la contemple en ce moment ? Lorsque ma femme rejoint le domicile, nous échangeons sur la stagnation côté mémoire, mais je fais abstraction des progrès récents de mon cerveau. La soirée passe vite et je m’assoupis très vite dans le lit. Plusieurs jours se succèdent ainsi. Solange me fait travailler ma mémoire et la fatigue inhérente à ma concentration est de moins en moins présente, me permettant ainsi de m’évader longuement dans mes pensées. Nous travaillons aussi sur mes compétences : adjoint au directeur financier, mes souvenirs sur la finance, sur la gestion semblent intacts. Certes je n’ai aucune idée des dossiers sur lesquels je travaillais avant mon accident mais l’organigramme de la société et son activité me semblent si familiers. — Étienne, nous ne progressons plus beaucoup, je ne vois plus de raison de prolonger votre arrêt de travail et même je pense que cela pourrait être bénéfique de vous replonger dans votre quotidien. Vous sentez-vous prêt ?— Oui, mais j’ai une seule crainte : suis-je capable de travailler ? Je veux dire, j’ai sûrement des responsabilités et je sais pas si je vais savoir faire ce que l’on me demande.— Vous n’allez pas rester à ne rien faire toute votre vie ! Non ?— …— Appelez votre employeur et ...
    ... commencez dès lundi. Nous nous reverrons maintenant une fois par semaine afin de faire le bilan de vos progrès. Je m’étais habitué à rester à la maison. Lundi, mardi, jeudi et vendredi j’errais dans la maison à faire plein de petites choses : du bricolage, du jardinage, la télé… et ma télévision à moi ! Le mercredi, je le passais avec ma femme le matin et les enfants le reste de la journée. Deux sentiments opposés se juxtaposent : l’appréhension de retrouver mes collègues et leurs questions, et le fait d’avoir d’autres contacts que ceux de ma psy et de ma femme. Certes, j’ai une capacité à voir les choses mais je n’y arrive qu’avec mon entourage, qu’avec les personnes que je côtoie. J’ai bien essayé de voir au travers de gens dans la rue, mais vainement. Trois jours plus tard, 9h15, j’entre dans cette immense tour. — Bonjour Monsieur Vrance ! Ravie de vous revoir, me lance l’hôtesse d’accueil. Une jolie plante. Je monte au deuxième étage machinalement et je ne suis pas étonné de connaître le chemin de mon bureau. Un bureau partagé, trois postes, deux occupés et un bureau où rien ne dépasse. — Bonjour, Étienne ! Ça fait plaisir de te revoir ! me lance une grande brune.— Bonjour,… Chloé ! réponds-je presque naturellement.— Ah ben, vous allez mieux et vous vous souvenez de moi… Venez prendre un café, je vous présente Simon, il a assuré votre remplacement ces derniers mois. Nous nous retrouvons tous les trois à bavasser autour d’un café. Chloé me donne les dernières nouvelles de la ...