1. Folies en rut majeur (4)


    Datte: 29/08/2019, Catégories: Erotique,

    ... ! Vous êtes… l’ami de Luigi ? — C’est cela ! — Alors c’est bien avec moi que vous avez rendez-vous. — Je dois reconnaitre que notre… ami commun… sait trouver de jolies femmes. — Merci. — Ne me remerciez pas. C’est moi qui devrais le faire… je vais le faire. À moins qu’un vieux beau de mon acabit ne vous convienne pas. Vous reprendrez bien un autre verre ? En ma compagnie ? Le garçon venait de s’approcher de ce couple qui venait de se former. — Nous prendrons donc… Pour Madame… — Un autre baby ! — Et pour Monsieur ? — Soyons fous ! La même boisson que madame, s’il vous plait ! Par contre, vous pourrez nous servir à cette table-là ? D’un doigt, il pointait une table esseulée, à l’abri des regards indiscrets. Le serveur opinait du chef, en signe d’assentiment. Alors le gars se dirigea vers la place, suivit en cela par la brune. — Vous êtes vraiment belle ! Luigi a un gout sûr pour… vous voulez bien me dire ce que vous voulez pour… un petit moment. — … ! — Toute peine mérite salaire n’est-ce pas ? — Peine ? Vous comptez donc me faire pleurer, Monsieur… — Ah ! Pardon ! Luc, c’est Luc mon prénom. Quel goujat… impolitesse impardonnable. — C’est réparé ! Puis pour le reste on verra quand nous serons chez moi ! J’aime autant vous avertir de suite que je ne suis pas… ce que l’on pourrait appeler… une experte. — Néophyte ? C’est encore mieux… la chance m’accompagne donc ce soir ? — Je ne sais pas… vous êtes joueur ? — Non ! Juste ce qu’il faut pour aimer la vie. Par contre j’ai des ...
    ... passions que vous pourriez juger… perverses. Mais nous le sommes tous un peu, non ? — Sans doute, sans doute ! — Allez voici nos boissons ! Trinquons donc à cette amitié toute neuve et à notre collaboration… nocturne alors ! — A votre santé, Monsieur Luc ! — A la bonne vôtre, Madame Aline ! Et si j’osais, je vous demanderais bien… déjà, allez-vous dire… une petite fantaisie ! — Dites toujours, si c’est dans mes cordes… Le type assis face à elle avait une allure recherchée. Un costume hors de prix qu’il portait bien, une coupe de cheveux impeccable, des pattes d’oies aux commissures des yeux. Aline estimait qu’il pouvait aisément flirter avec les soixante, soixante-cinq ans. Il avait retiré lentement ses gants de peau, jeté ceux-ci dans un chapeau qui convenait à son personnage. Une fine moustache courait sur le dessus de sa lèvre supérieure et ses iris d’un bleu azur finissaient de lui donner un air de père tranquille. Il plongea la main dans la poche intérieure de sa veste de tweed gris. Il en ressortait une boite d’environ douze centimètres sur cinq ou six de large. Il poussa celle-ci vers la brune. — Savez-vous ce qu’est ceci ? En disant ces mots, il chassait l’objet dans la direction d’Aline. Elle regardait l’homme, puis l’étrange étui. — Et bien vous pouvez l’ouvrir, ça ne vous mordra pas ! Les doigts fins de la jeune femme ouvrirent alors le couvercle de l’emballage. L’intérieur la surprit. Ce que contenait l’écrin brillait de mille feux. L’étrange objet aux formes ...
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