La Hase et le Rapace - 7
Datte: 02/09/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... En effet, le froid a eu raison de sa persistante érection. Cette accalmie lui donne le temps de repenser ses priorités et ses envies. Sodomie ! Voilà ce qui occupe à présent son esprit. Sans prévenir, il fait donc demi-tour fidèlement suivi par la jeune-femme dont le visage repose sur son épaule. Un bref retour à l’appartement pour un changement de costume, les voilà repartis. La femme s’est pliée de bonne grâce aux désidératas de son Maître. Elle s’est dévêtue et s’est glissée dans une paire de bas sans poser de question, ni afficher un regard surpris. Elle a revêtu le manteau de cuir et de fourrure sans exprimer le moindre sentiment ni la moindre contrariété. Elle l’a suivi sans un mot vers une nouvelle promenade. Et maintenant, ils marchent, elle serrée contre lui, lui, une main crochée sur sa fesse droite. L’homme aime sentir la peau douce et ferme de sa femelle sous sa paume, tandis qu’il la dirige vers la coulée verte dont il espère, vu la température et l’heure matinale, qu’elle sera désertée même par les joggers les plus courageux. Rue de Reuilly puis rue Jacques Hillairet, ils arrivent aux portes du jardin de Reuilly qui sont encore fermées mais assez basses pour être enjambées sans effort. Evelyne dévoile une partie de ses charmes en se livrant à l’escalade. L’homme sourit, il a retrouvé sa vigueur. Sans attendre, il la propulse vers un banc. Instinct ou prémonition, Evelyne s’installe à genoux. Les pans de son manteau s’écartent, délivrent ses jolies fesses qui ...
... vont être l’objet de l’intérêt de l’homme. Une claque, une caresse, le gland qui vient flirter avec la raie, une légère douleur. L’homme la sodomise. Il s’enfonce lentement dans son conduit. Ainsi la besogne-t-il plusieurs minutes d’affilée. En ressent-elle du plaisir ou, au contraire se laisse-t-elle faire comme une potiche sans âme ? L’homme ne se pose pas la question, il la laboure. Un point c’est tout. A cet instant, il ne s’occupe que de lui-même et de la trop longue frustration qu’il s’est imposée. A dire vrai, il se fiche que la femme prenne ou non du plaisir en subissant son assaut. Il a besoin de jouir et ne voit pas plus loin que le bout de sa queue. Pourtant, Evelyne geint. Elle bruisse son orgasme sans excès ni ostentation. Mais l’homme ne la voit pas, ne l’entend pas. Il use d’elle comme d’une poupée gonflable, comme d’un garage pour sa bite, comme d’un grenier pour son sperme. Pourtant Evelyne jouit. L’homme jouit. Et malgré cela, ils n’ont rien partagé. Chacun a été le succédané de l’autre. Quand cesse enfin leur simulacre, chacun reprend sa marche. Elle, trois pas derrière lui. L’homme se sent penaud d’avoir abandonné son rôle de dominant pour celui de jouisseur. Jamais il ne l’avouera mais il s’en veut de n’avoir pas su contrôler ses pulsions. Dans d’autres circonstances, cela aurait pu être dangereux. Evelyne se sent mal. Elle a profité de ce moment d’inattention de l’homme pour s’évader et inverser les rôles, faisant de lui son godemiché. Tout en marchant ...