Camping Sauvage - Histoires de Sexe

Camping Sauvage

... C’est fini, vous croyez ? La voix de Karine avait quelque chose d’enfantin dans la crainte qu’elle contenait. — Hélas non ! Ce n’est qu’un répit. Lorsque l’orage s’accroche, comme c’est le cas, au sommet de la Gouttière, il se met à tourner autour du massif. Ça va craquer à nouveau dans quelques minutes.— Jusqu’à quand ?— Jusqu’à ce qu la pression atmosphérique le dissipe, dans quelques heures, tout au plus.— À la prochaine attaque, je meurs, c’est sûr Vanessa revint se placer à côté de l’homme. Remarquant qu’elle était allongée à même le tapis de sol, il ouvrit instinctivement et galamment le duvet en deux et lui fit de la place pour qu’elle soit plus confortablement installée. De toute façon, il n’avait plus froid du tout ! Vanessa s’approcha encore un peu plus, tout contre lui … — Et vous, vous n’avez jamais peur de l’orage ? Lui demanda-t-elle d’une voix suave, les yeux fixés sur le caleçon où une bosse appétissante et prometteuse dénonçait un sexe déjà gonflé par l’excitation. Son regard remonta le long du ventre de Tommy, s’attarda sur les abdominaux bien dessinés malgré un léger embonpoint naissant, puis sur le torse puissant avant de revenir sur l’attirante proéminence de son entrejambes. Instinctivement, se sentant observé, Tommy se détourna et surprit Vanessa dans son observation assidue. Elle releva doucement les yeux et plongea son regard dans le sien. La flamme qui s’en dégageait et le sourire sensuel qu’elle dessina sur ses lèvres l’envoûtèrent. — Oh non, au ...

... contraire, bafouilla-t-il, ce n’est pas dangereux, ici il n’y a pas de sapins à proximité, la foudre tombe sur les sommets. Karine, rangea son sac qu’elle serrait toujours contre elle, et s’étendit. Allongée sur le côté, ses cheveux mi-longs lui caressaient l’épaule. Posant sa tête dans le creux de sa main, elle dévisagea un moment l’homme à côté d’elle. Dans ses yeux et dans sa voix, il y avait un mélange de séduction et d’admiration. — C’est pas possible, vous avez un truc pour être aussi calme et ne pas avoir peur …— En fait, il faut penser à autre chose et se laisser bercer par le grondement du tonnerre.— Voilà une bonne idée, Karine ! Si on jouait ? Comme ça, tu te changeras les idées … Les yeux de Vanessa pétillaient d’excitation : — On n’a amené aucun jeu, je te signale …— J’ai une idée, on va jouer à « qu’est-ce-que-j’ai-dans-ma-main » d’accord ? Alors, fermez les yeux, c’est moi qui commence. Défense absolue d’ouvrir les yeux avant que je ne le dise ! Joignant le geste à la parole, elle posa sa main sur le caleçon de Tommy, qui ne put retenir un soubresaut. Contrairement aux consignes, il ouvrit les yeux. Vanessa le regardait intensément, la flamme du désir embrasait ses prunelles. Ses doigts agiles allaient et venaient sur le tissu tendu à travers lequel elle finit par entourer le membre gonflé. Karine, qui elle, n’avait pas regardé, commença à poser des questions bien innocentes. — C’est un objet courant ?— Très. Plus pour certaines que pour d’autres … Ne s’étonnant ...