Camping Sauvage
Datte: 06/09/2019,
Catégories:
ffh,
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jeu,
... seins fièrement dressés et blancs contrastaient avec le léger hâle du ventre et des épaules. Sa taille fine mettait en valeur la rondeur fine de ses fesses et le galbe de son bassin au milieu duquel une délicate toison brune chatoyait dans les rayons du soleil. — Tu as perdu quelque chose ? Demanda Vanessa— Mon maillot de bain ! Je suis sûre de l’avoir mis là-dedans S’approchant de son amie, Vanessa lui saisit prestement la main en riant. — Qu’est-ce que tu veux faire avec un maillot de bain dans un endroit pareil ? Joignant le geste à la parole, elle posa délicatement sa main sur les seins de Karine : — Tu ne crois pas qu’elles auraient besoin de prendre un peu de couleurs, ces deux adorables petites choses-là ? Résignée, Karine se laissa guider par son amie et toutes deux glissèrent en riant dans la fraîcheur exquise des eaux claires et pures du lac … Après l’effort, la température de l’eau leur parut étonnamment agréable pour un lac de montagne à cette altitude. Elles s’y abandonnèrent. Rafraîchies, essoufflées et délassées, les deux naïades coururent vers les serviettes étalées, en plein soleil, près de la tente. Couchée sur le ventre, Karine posa la tête sur le côté. Elle regarda un moment Vanessa s’enduire le corps de crème solaire. Ses seins dansaient sous ses mains et le contact de l’eau glacée continuait de faire frissonner la peau cuivrée de son ventre plat et de ses fesses parfaitement dessinées. Elle la regarda s’allonger sur le dos, écartant nonchalamment et ...
... sans aucune pudeur ses longues jambes afin de se laisser prendre entièrement par le soleil. Elle remarqua les reflets irisés qui dansaient dans les poils soyeux de son sexe encore mouillés. Vanessa n’était que sensualité. Elle menait sa vie et sa sexualité très librement, se laissant aller au gré de ses rencontres, de ses fantasmes et de ses caprices. Au feeling. Elle était toujours là quand Karine traversait des moments difficiles. Comme cette fois où, anéantie par un de ces chagrins d’amour dévastateurs et cruels, qui vous ampute le goût de vivre et la volonté de revivre, Vanessa était venue près d’elle, lui avait parlé pendant des heures. Des mots doux, des mots chocs, des mots justes. Elle l’avait consolée, cajolée, caressée, puis, ce qui paraissait à Karine impossible et inconcevable auparavant, elle l’avait aimée. Elles s’étaient aimées. Naturellement, sans équivoque, sans calcul, sans promesse ni contrepartie. Elles s’étaient aimées tendrement, langoureusement, intensément. Tout en douceur et en volupté. Vanessa détourna un instant son regard vers elle, le temps d’un sourire. Karine ressentit un léger trouble, intime, mystérieux et agréable. Elle se sentait libre. Elle se sentait bien. Les yeux abrités derrière des lunettes de soleil, les deux jeunes femmes ne tardèrent par à s’assoupir… Elles ne virent donc pas les premiers nuages sombres émerger de derrière les sommets. Des nuages lourds suffisamment éloignés cependant du soleil, qui, au zénith, continuait d’arroser de ...