1. Christine III : Les brûlures de l'aube (1)


    Datte: 07/09/2019, Catégories: Hétéro

    ** Ce récit est la suite de "Christine I : Prémices et frustration" et "Christine II : Retour de flammes"** Samedi 16 avril 2005, il est 5h30 du matin. De bars en boites, je passe une nuit pour le moins alcoolisée avec un copain. Après un coup de téléphone, il m’emmène au Loro Verde, une boite de nuit de la ville, où il a ses entrées. Il doit m’y présenter deux amies avec lesquelles nous pourrions finir la nuit. Un accolade au videur et nous pénétrons dans l’établissement. Un couple descend l’escalier dans la pénombre. Quand les deux êtres arrivent en bas, dans la lumière, je ne les regarde même pas. Je m’apprête à monter à la suite de mon ami quand j’entends mon prénom. Une voix fatiguée, triste, morne, mais reconnaissable entre toute : Christine. Je me tourne et c’est sa tenue qui me surprend en premier : minijupe, talons vertigineux et décolleté abyssal. Son visage très marqué, délavé, trop maquillé et terne, m’horrifie; ses yeux sans éclat et las m’attristent. Elle est visiblement saoule et accompagnée d’un homme d’une quarantaine d’années. Je l’entraine à l’extérieur et à l’écart de l’homme, je lui demande si elle va bien et si elle connait le type. Elle me répond que oui, il s’agit d’un de ses voisins et il va la ramener. Elle part. Étonné et déçu de la voir ainsi, je rejoins mon pote en haut, qui a retrouvé ses amies. Je me dis que demain matin, Christine ne se rappellera même pas de m’avoir vu. Pourtant, le mardi suivant, Christine est au bout du fil et elle est ...
    ... pour le moins directe. Elle me propose de monter à la montagne, à son appartement : — Je veux baiser et tu es celui avec lequel j’ai envie de le faire. Elle propose que nous allions y passer la nuit le vendredi suivant. Elle a cependant une soirée samedi et nous devrons revenir. J’accepte et le jour prévu, je passe la chercher en fin de journée devant chez elle. En arrivant, nouvelle surprise avec sa tenue puisqu’elle porte des bas (ou des collants) rouges. Sa robe est noire, assortie à ses hauts talons. Elle est magnifique. Je sors de la voiture. Nous nous embrassons à pleine bouche. Je lui dis qu’elle est sublime, elle rougit. Nous partons. A peine arrivés à l’appartement, nous passons directement dans la chambre. Christine retire sa robe et, bouche bée, je découvre une guêpière rouge torride, en dentelles. Elle me taille une pipe d’enfer avant de me chevaucher vigoureusement. Sous la vivacité de ses mouvements de hanches, j’explose vite entre ses reins. Christine est aux anges. — J’ai si souvent hésité à te rappeler. Et Christine de raconter ces quatre années. En 2000, notre "rupture" l’avait violemment touchée et elle avait fait une sorte de dépression jusqu’à l’été. Le médecin l’avait arrêtée pour maladie durant près d’un mois. Elle avait eu deux relations sans lendemain durant les vacances d’été. En octobre, elle avait rencontré Hector et avec lui, ça avait été trois années parfaites. Ils commençaient à parler mariage lorsqu’elle l’avait surpris avec une autre en boite de ...
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