1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l'épouse hypersexuelle (41) : l'hypersexualité selon Olga. 1ère PARTIE : CE QU'EST L'HYPERSEXUALITE ET CE QU'ELLE N'EST PAS.


    Datte: 08/09/2019, Catégories: Dans la zone rouge,

    ... princesse. Tu ne serais pas jalouse d'elle par hasard ? - Tu ne lui rends pas service en la laissant faire tout ce dont elle a envie. Il faut la faire soigner, de force si nécessaire ! - Il n'en est pas question, tu entends, personne ne la contraindra et ne lui fera du mal. Je m'y oppose ! - Tu es son père et tu la regardes comme tu le fais avec tes putains ! J'en viens à me demander si tu n'es pas insensible à ses charmes ! Il pâlit à la suite de cette dernière phrase. Cela faillit provoquer une dispute violente, que j'ai réussie à éviter, en les séparant et en rappelant toutefois que personne ne m'obligerait à quoi que ce soit. J'ai raconté, dans le second de mes récits, comment une autre de mes incartades avait provoqué mon exclusion du lycée et, cette fois, la rupture avec mes parents, mon père ayant (enfin) cessé de me défendre. J'y reviendrai plus longuement car cela a joué un rôle essentiel dans l'évolution de mon hypersexualité. HYPERSEXUELLE OU NYMPHOMANE ? Confondre nymphomanie et hypersexualité est un mythe qui a la vie dure. Les femmes doivent encore conjuguer avec des préjugés lorsqu'elles osent, comme moi, affirmer et satisfaire leur appétit sexuel. Le terme nymphomane aujourd'hui est surtout utilisé comme insulte envers des femmes multipliant les rencontres occasionnelles. Apparu dans le domaine médical il y a une dizaine d'années pour qualifier une pathologie liée à l'excès de sexe, le terme d'addiction sexuelle est aujourd'hui employé à tort et à travers ...
    ... pour désigner les personnes ayant un appétit sexuel supérieur à la norme. Il faut pourtant être vigilant quant à son utilisation, l'addiction faisant écho à une maladie non à des comportements qui ne correspondent pas à ceux de la majorité. Une activité sexuelle riche, tant dans sa fréquence et ses pratiques que dans la diversité de ses fantasmes, n'est pas forcément signe de déviance. Pour éviter les amalgames il convient donc de parler dans ce cas d'hypersexualité et non d'addiction sexuelle. Si la nymphomanie (je préfère parler d'addiction sexuelle) est une maladie, l'hypersexualité ne l'est pas. Ce qui frappe dans la nymphomanie, c?est l?esclavage auquel les femmes qui en sont victimes sont soumises. Aucune contrainte morale, sociale ou légale ne les retient. C?est un besoin, une envie assimilable à la toxicomanie. La nymphomanie est une maladie. A sa différence, la femme hypersexuelle a une vie sexuelle libre, riche et épanouie, même si cela suscite incompréhension et mépris. Il ne faut pas non plus faire l'amalgame entre une femme qui aime séduire et une nymphomane. Ce sont deux choses bien distinctes. Très souvent une femme qui recherche la séduction ne souhaite que tester sa capacité à plaire, ce qui est un comportement très répandu ; souvent celle-ci ne passera pas à l'acte et se contentera d'avoir vérifié son potentiel de séduction, tandis que la femme nymphomane n'a souvent pas besoin de séduire pour passer à l'acte sexuel. Il découle de cette constatation que les ...
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