1. Une mégère apprivoisable


    Datte: 10/09/2019, Catégories: fh, handicap, amour, dispute, Oral préservati, pénétratio, amourcach,

    ... agressive qu’elle est beaucoup trop souvent. Nous faisons un peu de shopping avant de rentrer à la maison. — Ludovic, j’ai passé la plus belle journée de ma vie depuis mon accident. Tu vois que je peux être heureuse ! O-o-O-o-O Après dîner, nous sommes assis côte à côte sur la banquette. — J’aimerais connaître tes sentiments, Ludo. Tu ne m’as pas dit que tu m’aimes, c’est donc que tu ne m’aimes pas. Mais pourquoi tu ne m’aimes pas ?— Je n’ai pas dit ça, je t’aime, mais plus comme une copine.— Mais tu n’es pas amoureux de moi ?— C’est difficile à dire, je te trouve vraiment très demandeuse.— Trop demandeuse ? C’est peut-être parce que je suis restée trop longtemps malheureuse. Je suis en manque d’amour. Mais peut-être que, si je me sentais un peu aimée, je ne serais pas du tout comme ça… Il faut aussi apprendre à me découvrir. Je ne pense pas être une chieuse, ni un pot de colle et encore moins une garce. Je n’ai peut-être pas toutes les qualités mais je ne réclame qu’un peu d’amour… Et je n’ai besoin que d’une seule chose, je n’ai besoin que de TON amour…— Mais pourquoi moi, Jessi ? Pourquoi moi ?— Tout simplement parce que tu me plais bien, que je te connais depuis longtemps, que j’ai eu le temps de t’étudier, de t’apprécier. Je crois que je serais bien avec toi…— Effectivement, ce sont de bonnes raisons.— Et aussi parce que tu es le seul à qui je pense. Je me suis toujours demandé ce que tu fichais avec ma frangine qui ne t’as jamais vraiment aimé.— Je ne suis pas avec ...
    ... Colette, c’est juste une bonne copine.— Tu ne recherches pas l’amour ?— Si mais pas avec ta sœur… j’ai connu l’amour ailleurs.— Et moi, je ne te plaisais pas ? Pourquoi tu m’as jamais draguée ? Je ne demandais que ça. À chaque fois que tu venais je me faisais une joie… et puis ensuite j’étais déçue… j’aurais voulu que tu viennes rien que pour moi, j’enrageais que tu ne me regardes pas… Je ne te plaisais vraiment pas ?— C’est à dire que je ne me suis jamais posé la question. Je te trouvais vraiment trop chiante, le prototype des emmerdeuses. Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais à certains moments, tu es insupportable. Tu rends ta sœur très malheureuse. Je ne sais pas combien de fois elle m’a téléphoné le soir au bord des larmes.— Mais pourquoi elle ne m’en parle pas, ce serait si simple d’en discuter ?— Elle t’en parle tout le temps Jessi, mais toi tu ne l’écoutes pas. Tu es centrée sur toi-même, tu ne penses qu’à toi.— Tu veux dire que je suis un monstre ?— Un joli monstre mais un monstre quand même.— Ça c’est plutôt gentil. Mais qu’est-ce qu’il faudrait que j’améliore chez moi pour pouvoir un peu te plaire ?— Que tu sois plus souriante, plus détendue, pleine de joie de vivre, que tu ailles vers les autres ; un peu comme aujourd’hui, je t’ai trouvée géniale.— Géniale peut-être, mais tu ne voudrais surtout pas vivre avec moi, c’est le côté « handicapée » qui te gêne. Je serais un poids pour toi et cela te ficherait la honte vis à vis de tes amis de sortir avec moi.— ...
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