Une mégère apprivoisable
Datte: 10/09/2019,
Catégories:
fh,
handicap,
amour,
dispute,
Oral
préservati,
pénétratio,
amourcach,
... N’importe quoi, qu’est-ce que tu ne vas pas inventer ! Et fiche-moi la paix avec tes histoires d’handicapée. Quand il s’agit de faire des conneries, je ne vois pas où il est ton handicap. Ça a commencé l’autre jour dans la cuisine, quand tu as fait tomber les poêles, tu croyais peut-être que je ne t’avais pas vue. Tout ce que tu fais c’est toujours pour dire « aidez-moi », « aimez-moi », mais toi, est-ce que tu aimes les autres ? Est-ce que tu m’aimes vraiment ou as-tu seulement envie d’être aimée par moi ?— Ça, tu devrais le savoir, je n’arrête pas de te le dire… J’ai des envies très simples. Je voudrais simplement que l’on soit amoureux et que tu cesses de me voir comme une anormale.— Mais, enfin, arrête ! Je ne te vois pas comme une anormale ! C’est toi qui te considère ainsi. Ton handicap, il n’est gênant que pour toi, je ne le vois vraiment pas comme un problème, ton handicap il n’est que dans ta tête.— Mon handicap, c’est que tu ne m’aimes pas…— C’est pas vrai, Jessi, j’ai beaucoup d’affection pour toi. En plus, je te trouve belle et séduisante. Et puis très riche intérieurement, pas seulement intelligente mais surtout très intéressante, avec tout ce qui trotte dans ta petite tête à longueur de journée, je suis sûr qu’on ne doit vraiment pas s’ennuyer avec toi.— Tu parles. Entre ma sœur et moi, il n’y a pas photo, tu choisirais ma sœur. Déjà qu’elle est beaucoup plus belle que moi. Et puis, au moins, elle, elle a réussi. Elle a un bon job, elle a fait carrière, elle a ...
... tout plein d’amis…— Es-tu à ce point jalouse ? Pourquoi te comparer toujours à elle ? Physiquement je trouve que tu n’as pas grand chose à lui envier, tu n’as pas le même physique qu’elle mais tu as un charme fou. Entre elle et toi, je te jure, je n’hésiterais pas une seule seconde… Tu as du peps, Jessi, je te trouve divine et ensorceleuse.— Alors prends-moi ! Je suis disponible, ouverte, sensible à tes approches, que puis-je faire de plus pour te séduire ?— Changer ta façon d’être, avoir bon caractère. Si tu pouvais être tous les jours comme tu as été aujourd’hui, tu serais une femme parfaite.— Mais je suis une femme parfaite.— Tu ne te rends peut-être pas compte mais tu nous en as vraiment fait baver, Jessi. Tu nous as mené une de ces vies pendant toutes ces années…— Ni toi, ni ma sœur, ne m’avez jamais aimée. J’ai toujours senti que j’étais pour vous un fardeau, un problème à régler, c’est tout ce que je vous inspire.— Encore une idée fausse. Si tu veux qu’on te donne de l’amour, il faut que tu saches, toi aussi, en donner.— Tu veux que je te taille une pipe ?— Arrête de déconner, t’es pas drôle quand t’es comme ça. J’essaie de te parler sérieusement mais tu me réponds par une pirouette.— Allez, cheese, ce n’était qu’une mauvaise plaisanterie. N’empêche que je suis sûre que tu ne dirais pas non si je te taillais une petite pipe.— Bon ça va, tu m’agaces, je te laisse à tes délires et je vais me coucher.— Monsieur est ronchon, il me refuse son sucre d’orge. Je ne sais pas ...