1. Une mégère apprivoisable


    Datte: 10/09/2019, Catégories: fh, handicap, amour, dispute, Oral préservati, pénétratio, amourcach,

    ... père, que mon vrai père avait violé sa mère et qu’il était maintenant en prison, alors qu’il me semble que c’était tout le contraire, c’est plutôt le sien qui avait été violeur dans cette histoire. Ensuite, je me rappelle qu’un jour elle avait excité ses copines pour qu’elles me poussent dans les orties. Il y avait même des ronces, j’avais été toute piquée et toute griffée. En fait, avant mon accident, elle ne pouvait pas me saquer, ma frangine, parce qu’elle était jalouse de moi, ça l’agaçait que mon père soit mon vrai père et que le sien elle ne le connaisse même pas. Même si mon père n’avait pas toutes les qualités, même s’il n’avait pas voulu me reconnaître officiellement, même si c’était un rustre et une poivrasse, au moins moi je le connaissais, il habitait un village voisin et quand il m’arrivait de le rencontrer, à chaque fois il me donnait une petite pièce pour que je m’achète des bonbons. Colette n’a pas connu tout ça, elle n’a jamais su qui était son géniteur, maman lui a toujours caché, elle ne lui a même pas dit pourquoi elle le lui cachait d’ailleurs, alors toutes les suppositions étaient possibles. Même dans ses derniers jours, elle n’a rien voulu cracher, cette vieille morue. Notre mère, c’était une vraie salope, elle nous élevait à coup de cravache. Moi ça allait encore, je supportais les coups, mais Colette, elle en avait une peur panique, c’est pour cela qu’elle me dénonçait tout le temps, pour que je prenne à sa place, en plus elle me disait que c’était ...
    ... bien fait pour moi… Non, je te jure, elle ne m’aimait vraiment pas, avec moi elle se comportait comme une vraie garce. Ce qui a changé c’est quand maman a eu son cancer et qu’il a été question que ma sœur s’occupe de moi à sa place. Colette est devenue toute douce, elle s’est faite toute mielleuse pour essayer de m’apprivoiser et asseoir son ascendant sur moi. Mais l’amour de ma sœur, parlons-en, c’était du pipeau, c’était juste pour la galerie. Ce n’est pas de l’amour qu’elle ressent, c’est plus volontiers de la pitié, de la condescendance. Elle fait œuvre de charité à mon égard et moi je n’en veux pas de sa bonté malsaine. — À quoi ça sert de lui en vouloir comme ça ?— Je ne lui en veux pas, je ne lui en veux plus, je l’ai fait chier pendant tant d’années. Maintenant nous sommes quittes. Je voulais juste remettre les pendules à l’heure parce que depuis des années tu n’entends qu’un son de cloche, il y a la gentille Colette et cette tordue de Jessica qui fait tout son possible pour lui empoisonner la vie. C’est vrai que je l’ai fait chier, et plus que de raison, j’ai joué la capricieuse, je l’ai poussée dans ses derniers retranchements… mais de son côté tout n’est pas rose non plus ! La très gentille Colette ce n’est souvent qu’une façade.— Tu es dure avec elle.— Non, réaliste. D’un autre côté, c’est vrai qu’avec elle je n’ai jamais manqué de rien. Elle m’a tout donné, a pardonné toutes mes incartades. J’aurais été à sa place, je ne me serais pas supportée plus d’une semaine, ...