1. L'alchimiste...


    Datte: 10/09/2019, Catégories: inconnu, bain, campagne, volupté, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, init, fantastiqu,

    ... plonge derechef ses mains, qu’il ramène en conques dans l’eau, fixe la surface des flots et guette les myriades de points colorés qui y flottent. Il tend les bras, enserre dans ses mains l’eau qui les porte, referme ses paumes, les presse fermement l’une contre l’autre pour en capturer encore plus et les conserver. Tous les conserver, tel est son défi. Et lentement, il tire à lui ses mains chargées du souvenir de l’eau. Il les sort doucement de la rivière. Les examine avec intérêt et espoir. Et sous ses yeux ébahis, le miracle une nouvelle fois s’accomplit. Les milliers de petits points microscopiques s’amalgament, s’assemblent et reforment l’image d’un sein. Il le sent prendre forme entre ses doigts, enfler, prendre du volume, de la texture. Il distingue nettement l’aréole, plus brune, qui se détache sur la blancheur de la peau. Elle forme un cercle foncé, brun rosâtre. À sa surface, des dizaines de picots, toutes petites excroissances de chair, qui se hérissent au contact du froid de l’eau qui est venue les éclabousser. Au centre, s’érige de plus en plus distinctement en pointe dure le téton. Sous ses yeux émerveillés, il se dresse, étalant sa surface légèrement rugueuse, faite de petits plis sensibles qui, à la surface, plongent légèrement pour former une toute petite cuvette, dessinant une sorte de toute petite étoile, en creux. Devant cette merveille de la nature, il a envie de le porter à ses lèvres, d’aller le téter, le suçoter, de l’aspirer, de le lécher, de ...
    ... s’abreuver de son nectar caché, mais il ne peut bouger de peur que la fugitive vision ne disparaisse, ne s’évanouisse. Et le sein palpite de plus en plus fort. Il réchauffe l’intérieur de sa main. Il l’empaume. Il voudrait le serrer mais n’ose pas. Il voudrait l’embrasser, mais ose encore moins bouger ses mains et son corps, tellement il veut conserver pour lui cette vision magique. Heureux, il reste là, accroupi au bord de la rivière qui coule, les bras tendus, calés sur les genoux, les mains bien serrées enfermant leur précieux contenu. Le sein dans ses mains ne bouge pas. Il ne fuit pas. Il ne se dissipe pas. Il ne s’évapore pas. Il est sage. Et Martin ne sent pas l’engourdissement qui le gagne. Il lui semble pourtant que le sein, dans ses mains devient lourd, pèse de tout son poids. Ses doigts se mettent à trembler et transmettent à la chair un tout léger tremblotement. Puis ses mains s’ouvrent et lentement le sein se désagrège pour rejoindre les flots. Alors, tristement, Martin replonge ses doigts dans l’eau, les remue pour leur redonner un peu de vie, eux qui viennent de tenir le plus joli sein qu’il ait connu jusqu’alors. Ses yeux fixent la surface de l’eau, mais plus rien n’y danse. Seuls, les remous l’animent. Alors Martin se lève, s’étire et remonte le courant. Plus haut, sur une grève minuscule, une jeune femme blonde, en bikini, sèche son corps au feu des rayons du soleil. Martin s’immobilise et contemple le spectacle de cette jeune femme à moitié nue étalée face au ...