1. Gavage d’une oie blanche (1)


    Datte: 11/09/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... le sexe me répugnait, je lui demandais de ne plus jamais m’en parler. La sodomie était également taboue, il essaya à plusieurs reprises mais je m’y refusais toujours, outre la peur d’avoir mal mon éducation très catholique m’interdisait ce genre de rapport « contre nature ». Il s’était vite avéré que nous ne pouvions pas avoir d’enfants, après une batterie de test nous avions appris que j’étais stérile. La conception in-vitro en était encore à ses débuts et les procédures d’adoption très contraignantes. Nous nous sommes donc résolus à accepter le fait de ne pas avoir de descendance. Est-ce seulement ça, ou simplement les aléas de la vie qui ont fait qu’au fil des années nous sommes entrés dans une vie routinière. Après trois ou quatre ans nous n’en étions déjà plus qu’à un rapport par semaine, le samedi soir et à condition que je n’aie pas mes règles, c’était vraiment devenu le « devoir conjugal ». Notre couple s’étiolait tout doucement, nous vivions l’un à côté de l’autre sans avoir beaucoup de choses en commun, mais à aucun moment nous n’avions envisagé le divorce, nous nous étions peu à peu habitués à cette vie ennuyeuse, sans éclats et sans conflits ouverts, jamais de grosse dispute ; nous nous respections mutuellement, c’était au moins ça. Je voyais suffisamment de couples autour de nous qui se déchiraient pour me dire que finalement nous avions de la chance, ce n’était pas parfait, loin de là, mais notre couple tenait et nous avions la sécurité, nous pouvions ...
    ... compter l’un sur l’autre. En 1998, mon mari hérita d’une grande maison en Alsace à une quarantaine de kilomètres de Strasbourg ; c’était une grande bâtisse isolée en plein vignoble au pied des Vosges. Il trouva aussi un travail intéressant et bien rémunéré dans la région ; nous quittâmes donc notre appartement en région parisienne pour nous installer dans cette région. Nous ne connaissions personne, mon mari avait quelques vagues cousins avec lesquels il n’avait pour ainsi dire jamais eu de contact. Nous sortions peu, mais la maison ainsi que le jardin étaient grands, j’avais largement de quoi m’occuper et je découvrais les joies de jardinage. Mon mari était souvent en déplacement, rentrait tard, nous ne nous voyions plus beaucoup, ce qui n’arrangeait pas notre vie intime. Je me faisais une raison, lui aussi apparemment. Il tomba malade quelques années plus tard et nous fîmes chambre à part. J’avais quarante-cinq ans à cette époque et me retrouvai seule dans mon lit. Même si notre vie sexuelle n’avait pas été très satisfaisante jusque-là, au moins avait-elle le mérite d’exister. Passer d’un câlin par semaine à rien était quand même difficile à accepter. Je me caressais un peu le soir avant de m’endormir, ça me calmait un peu, mais cela ne me suffisait pas. Un jour je commandai un petit vibromasseur sur un site internet. C’était déjà un peu plus satisfaisant ; par la suite j’en commandai d’autres de diverses formes et tailles. Je surfais aussi sur des sites de rencontre, par pure ...
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