Un voyage
Datte: 12/09/2019,
Catégories:
hplusag,
grosseins,
groscul,
Collègues / Travail
pénétratio,
fantastiqu,
aventure,
... croire votre délicieuse voix et votre encore plus délicieuse silhouette… J’aime la présence des femmes ! Vous êtes ici pour vous ou pour faire un cadeau à quelqu’un ?— Non, pour être franche, je venais simplement demander mon chemin !— Et je parie que ce vieux crétin n’a pas su vous renseigner, n’est-ce pas ? Le marchand ne répondit que par un grognement. Delilah était clairement sous le charme de l’homme. Comprenant qu’il avait l’ascendant sur le vendeur, elle répondit : — Il n’a pas su, et à en juger par son ton, il n’a même pas voulu !— Vous deux ! cria le marchand. Je suis encore là ! Milady, si vous n’achetez rien, je vous prierai de partir !— Vous voyez ? répondit Delilah en regardant le deuxième homme, souriante.— Je comprends pourquoi je suis ton seul client, vieux grippe-sou… répondit celui-ci en regardant le vieux bijoutier. Vous savez quoi, gente dame ? Laissez-moi vous offrir un bijou ! Ça illuminera les comptes de notre ami, votre beauté, et me permettra de vous remercier pour cette courte mais agréable conversation ! Delilah le regarda avec étonnement pendant quelques secondes. Elle avait passé la majeure partie de sa vie en tant qu’esclave sexuelle, et personne ne lui avait jamais offert quoi que ce soit sans attendre d’elle une contrepartie physique. Et cet homme ne semblait rien attendre de tel. Il était juste gentil avec elle. Étrange. — Un cadeau ? C’est si gentiment demandé, je n’oserais pas refuser ! Je veux dire… Nous vivons dans un monde où les actes ...
... désintéressés ne sont pas légion… ajouta-t-elle avec un soupçon de méfiance.— Je ne me suis pas présenté, répondit l’homme. Je suis Maître Liven. Je présume que mon nom vous aidera à être confiante sur mes intentions !— Je suis désolée, répondit Delilah, mais je confesse que votre nom ne me dit rien, Maître Liven… Moi je suis Maîtresse Delilah Desire. Elle lui tendit une main. — Delilah Desire… répéta-t-il en se penchant pour baisser les doigts fins de la jeune femme. Je suis aussi désolé que vous, mais de même, je ne connais pas votre nom. Delilah fut rassurée. Elle n’aurait pas à tuer les deux hommes. Sous sa capuche, elle sourit. — Probablement parce que je n’ai rien fait qui aurait pu me valoir un début de gloire, mentit-elle.— Je suis sûr que ça viendra ! Mais… Puis-je vous poser une question ?— Bien sûr, si j’ai le droit de ne pas y répondre ?— Pourquoi porter une capuche ? Il ne pleut pas, surtout avec un toit au-dessus de votre tête. Delilah se mordilla les lèvres, prise au dépourvue. — Oh, je suis stupide ! dit-elle. C’était pour protéger mon visage des détritus et de la saleté de certaines des parties de cette ville… Mais vous avez raison, ce n’est d’aucune utilité ici. Elle repoussa sa capuche d’un geste lent, dévoilant son visage et des cheveux noirs mi-longs. — Et je vis une rose fleurir, dit Maître Liven, son regard tremblant devant ce visage parfait. Delilah ne répondit pas au compliment mais sourit. Elle était habituée à faire se pâmer les hommes. — Alors, que ...