Un voyage - Histoires de Sexe

Un voyage

... pourrais-je offrir à une beauté telle que vous ? demanda Liven, regardant autour de lui dans les vitrines, tandis que Delilah resta immobile au milieu de la pièce, savourant cet interlude dans sa quête d’une lame. Maître Liven regardait tout autour, revenant souvent à Delilah, comme pour imaginer tel ou tel bijou sur la jeune femme. — Dis-moi, demanda-t-il finalement au vendeur. As-tu encore le collier dont nous avions parlé la dernière fois ? Les yeux du vendeur brillèrent devant l’appât du gain. — Bien sûr ! Suivez-moi, tous les deux ! dit-il en se dirigeant vers l’arrière-boutique. Delilah laissa Liven ouvrir le chemin, prenant soin de ne pas le toucher pour ne pas trahir ses pouvoirs sexuels, puis suivit les deux hommes. La pièce était petite, mais elle aussi illuminée par l’éclairage magique. De nombreux bijoux, plus étranges que ceux de la boutique, l’encombraient. Delilah ne put contenir un sourire de gloutonnerie. Le vendeur prit un tour-de-cou en argent, seulement orné d’une grosse pierre vert pâle. La pierre semblait profonde, comme pleine de nuages verts poussés par un vent intérieur. La jeune femme entrouvrit ses lèvres, désirant déjà le bijou, presque magnétisée par la pierre. — Vous aimez ? demanda Liven en se tournant vers elle.— J’adore, répondit-elle en suffoquant de plaisir.— Parfait ! dit Maître Liven. Je le prends. Même au prix abusif que tu m’en proposes, vieux requin !— Dois-je comprendre que vous êtes riche ? demanda Delilah, un sourire moqueur sur le ...

... visage.— Plus ou moins, je le confesse ! Mais ne nous occupons pas de moi… Vous seule m’intéressez, Maîtresse Desire !— J’ai de la chance d’être entrée dans cette boutique justement quand vous y étiez, répondit Delilah en approchant, passant le bout de sa langue sur ses lèvres brillantes. Liven répondit à son sourire et prit le tour-de-cou des mains du vendeur. — Me permettez-vous ? demanda-t-il à Delilah. Pour toute réponse, la maîtresse de guerre repoussa ses cheveux noirs sur son épaule en une grosse mèche qui retomba sur la poitrine disproportionnée qui déformait sa cape. Liven vint derrière elle, son souffle caressant la nuque de la jeune femme tandis qu’il refermait doucement le bijou autour de son cou. Guidée par son vieil instinct d’esclave sexuelle, Delilah ne put s’empêcher de remuer imperceptiblement ses grosses fesses fermes et rondes, les frottant une seconde à l’entrejambe de Liven, qui durcit aussitôt sous son vêtement. Liven rit doucement, finissant de refermer le bijou avant de reculer d’un pas. Le claquement de l’anneau d’argent se refermant vibra contre la colonne vertébrale de la maîtresse de guerre. La pierre verte était légèrement chaude sur sa peau. C’était agréable. Delilah la caressa. — Magnifique… murmura-t-elle. La pierre était incroyablement douce, et le vendeur approcha un miroir pour qu’elle puisse s’admirer. Delilah se regarda, mordillant l’intérieur de ses lèvres pour ne pas sourire comme une idiote. Ce bijou la rendait encore plus belle qu’elle ...