1. Première rencontre


    Datte: 15/09/2019, Catégories: ffh, hplusag, couleurs, Collègues / Travail collection, soubrette, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme occasion, bourge,

    ... jupes fendues jusqu’à la taille, poitrine offerte, maquillage outrancier. D’imagination je peins un environnement glauque et ténébreux : trottoirs humides éclairés par le néon d’un bar, personnages patibulaires sortant de l’ombre. Pour d’autres, c’est le fantasme de la strip-teaseuse. Sans pudeur elles m’exhibent leurs dessous les plus érotiques : guêpières en dentelles, nuisettes transparentes, strings provocateurs. Juchées sur leurs talons aiguilles elles prennent la pose comme de vraies professionnelles. Il me suffit de compléter ma toile par une foule d’hommes aux regards concupiscents. Ainsi femmes du monde ou petites bourgeoises peuvent vivre leurs fantasmes sans grands risques quand les séances de pose se terminent dans mon lit. Les plus perverses ne sont pas insensibles au charme équivoque de Fatima qui vient alors se mêler à nos ébats. J’en profite pour prendre un peu de repos et j’assiste en spectateur au spectacle charmant de ces jeunes femmes qui se caressent voluptueusement. Fatima, toujours complice, en profite pour se glisser sous sa partenaire qui, à plat ventre offre sa croupe à toutes mes tentations. C’est le moment où j’interviens et bon nombre de mes maîtresses ont subi là leur première sodomie. Le soir quand elles rentrent à la maison, en épouses modèles, elles expliquent aux maris qu’elles ont pris le thé chez une amie. Et s’il se montre un peu entreprenant, elles savent le repousser en prétextant une forte migraine. Telle était ma vie dans ...
    ... l’insouciance de l’aisance et des plaisirs jusqu’au jour où un simple appel téléphonique de mon galeriste a bouleversé mon existence. En fin d’après-midi, satisfait de mon travail de la journée, je sirotais un whisky quand le téléphone a sonné. C’était mon galeriste : — Salut Ysan, je ne te dérange pas ? Je serai un peu long.— Vas-y ami, je t’écoute, j’ai tout mon temps. J’allais passer à table, je viens de terminer une toile qui te plaira, je pense.— C’est justement de peinture dont je veux te parler Ysan. Cet après-midi, la comtesse Solange de Saint-Hubert de Bois-Colombes est venue me voir à la galerie. Elle est passionnée d’art contemporain et en particulier par ce que tu fais. D’ailleurs, elle nous a déjà acheté plusieurs de tes toiles pour sa collection personnelle. Possédant une fortune considérable, elle consacre une bonne partie de son argent et de son temps à une œuvre caritative qu’elle préside : un orphelinat en Afrique Noire. C’est à ce sujet qu’elle voulait me voir. Pour compléter son financement, elle envisage d’organiser une exposition dont tu serais le peintre invité et tes toiles seraient vendues aux enchères au profit de sa fondation. La comtesse, qui ne rigole pas tous les matins, a choisi pour thèmeLes calvaires du genre humain, mais elle voit grand et veut louer le Grand Palais. À nous de faire venir d’un peu partout des toiles de maîtres sur ce thème. Pour toi ce serait une belle consécration.— Mais que veux-tu que j’aille faire dans une exposition consacrée aux ...