1. Première rencontre


    Datte: 15/09/2019, Catégories: ffh, hplusag, couleurs, Collègues / Travail collection, soubrette, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme occasion, bourge,

    ... calvaires du genre humain !— Ysan, réfléchis un peu, c’est tout à fait dans l’esprit de ton style actuel. Quand tu déguises tes femmes du monde en putes, pour vous c’est un jeu. Tu ne crois pas que pour les vraies professionnelles c’est plus souvent un calvaire. Quant aux esclaves enchaînées que tu fais maintenant pour tes clients cinglés, voilà un bel exemple de descente aux enfers. Les propos sibyllins de mon galeriste concernant les « cinglés » demandent quelques explications. Il y avait parmi mes clients un personnage énigmatique qui aimait venir me voir à l’atelier. Un jour, il admirait une toile que je venais de terminer : une jeune femme nue, nonchalamment adossée au poteau qui soutient la charpente au milieu de mon vaste loft. Après bien des hésitations, il m’a demandé si je pouvais modifier mon tableau afin d’enchaîner cette jeune femme au poteau. L’idée m’a paru étrange et de toutes manières je ne pouvais pas réaliser cette transformation sans l’accord de mon modèle, Florence, jeune et charmante bourgeoise, bon chic bon genre, épouse d’un avocat célèbre qui la délaissait un peu. Comme beaucoup d’autres, elle venait chez moi pour se défouler. Je lui ai téléphoné à une heure où je la savais seule. Sa réponse a été étonnante : — Ysan, voilà une idée excitante, me retrouver ainsi enchaînée et livrée à un homme que je ne connais pas. Je viens dès demain pour poser. Le lendemain Fatima, toujours efficace, avait trouvé des chaînes chez le quincaillier du quartier et j’ai ...
    ... pu saucissonner Florence autour du poteau. La modification du tableau a été rapide. Très excités tous les deux par cette séance insolite, nous avons fait l’amour avant qu’en épouse modèle elle regagne le domicile conjugal. Non seulement mon client a acheté la toile, mais il s’est empressé de m’envoyer ses amis qui tous voulaient des esclaves enchaînées. J’ai vite compris qu’ils pratiquaient en groupe les jeux dangereux inventés par le marquis de Sade. Ma jeune maîtresse Florence s’est montrée enthousiaste à l’idée de poser pour eux dans les situations les plus insolites et souvent humiliantes. Elle se voyait livrée à ces pervers, moi j’étais tranquille, par tableau interposé il n’y avait aucun risque. Par contre, j’ai bien profité de ses fantasmes, les séances de pose se terminant toujours par des chevauchées fantastiques sur mon lit. Mon galeriste, lui, appréciait moins mes nouveaux clients, il les appelait « les cinglés ». Un soir l’un d’entre eux est venu me voir avec des airs de conspirateur. Mandaté par tout le groupe, il avait une question importante à me poser : — Maître, nous apprécions beaucoup vos toiles, mais vous ne peignez que des corps de femmes. Il y a dans notre association un jeune garçon très beau et tout disposé à poser pour vous. Nous aimerions avoir une toile le représentant disons… euh… euh… c’est difficile à dire… disons… euh… disons… en position de soumission. Vous me comprenez. Bien sûr pour cette œuvre un peu spéciale votre prix sera le nôtre.— Le ...