1. Bien cambrées, les bêtises !


    Datte: 15/09/2019, Catégories: jeunes, médical, Masturbation pénétratio, fdanus, fouetfesse, conte, humour,

    ... hanséatiques, et avait acquis son savoir à Lübeck. Son beau diplôme était affiché au mur de la salle où elle officiait, et proclamait que Mademoiselle GOLOG avait obtenu son magistère de guérisseuse de première catégorie avec les félicitations du jury ; et bien que tout cela fut rédigé dans une langue illisible, Jinay vous le traduisait bien volontiers. Adonc si une fille ou femme disait "Je vais voir Jinay" cela pouvait signifier qu’elle avait un problème, ou bien qu’elle avait envie de bavarder, et ainsi la ville se passait fort bien de station de radio, l’information étant centralisée puis redistribuée chez Jinay. En cette coquette cité vivait Aymard, un homme qui était veuf. Son épouse était morte en couches et l’avait laissé inconsolable et papa d’un poupon qui n’avait pas de bicoulou, et qu’on prénomma pour cela Dominique – s’il avait eu un bicoulou on l’aurait appelé Dominique, mais au masculin. Notre histoire commence alors que celle de Dominique a déjà dix-huit ans. Que s’était-il passé, jusque-là, dans la vie de cette jeune fille ? Eh bien, rien de particulier, la grubéole, un peu de brzéole aussi – on découvrira plus tard que la cause en était un virus venu de Slovaquie - deux ou trois gratouilles de l’enfance, heureusement sans séquelles, et, vers l’âge de douze ans trois quart, sa tante Josée dut lui faire un cours d’astro-sexo-biologie dans lequel le calendrier lunaire, qui trônait sur la cheminée, tenait la place centrale. En somme, rien d’exceptionnel ...
    ... comme vous voyez. Il faut vous dire qu’après la mort de sa chère épouse, Aymard s’était réfugié chez sa belle-sœur Josée, qui avait élevé la petite en même temps que ses propres enfants. La maison était grande, Aymard et Fernand, son beau-frère, s’entendaient comme larrons en foire, bref tout était pour le mieux. Ce jour-là, il faisait beau, et Dominique dit à son père, en prenant son petit sac pour aller travailler : — Papounet, s’il te plaît, je n’ai plus de cocons et mes lunes approchent, peux-tu t’arrêter chez l’apothicaire m’en quérir deux douzaines, tu serais un amour de Papounet…— Tu exagères, Domi, tu sais que j’ai la boutique d’Albert en horreur, pourquoi n’y vas-tu pas toi-même ?— Et aussi, j’y pense, il me faut du miel de cédrat et un peu de Kôhl, s’il te plaît !— Du Kôhl ? À ton âge ? Es-tu folle ? Veux-tu ressembler à celle qui le vaut bien ?— Qui vaut quoi, Papounet ?— Qui vaut cher, sûrement, et puis en voilà assez, tu me fais dire des bêtises !— HMMM des bêtises, bien cambrées !… En ce temps-là, chaque année à la foire d’automne, des marchands de bonbons proposaient une friandise, une sorte de nougat ou plutôt de berlingot, enfin entre les deux, avec une forme qui évoquait irrésistiblement l’image d’une jolie chute de reins féminine, et que l’on nommait "bêtise cambrée". Les femmes surtout en étaient folles, mais pas seulement, les hommes aussi appréciaient de sucer cette friandise. Le jeu à la mode, chez les jeunes gens était le suivant: les filles passaient à ...
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