1. Bien cambrées, les bêtises !


    Datte: 15/09/2019, Catégories: jeunes, médical, Masturbation pénétratio, fdanus, fouetfesse, conte, humour,

    ... plusieurs reprises un doigt sur leur bêtise puis le donnaient à sucer au garçon qu’elles avaient choisi, lequel en fermait les yeux de bonheur, d’avoir été choisi bien sûr, mais aussi du goût très particulier de cette gâterie. Nos jeunes avaient des goûts simples en ce temps-là, à Là. Un gros baiser sur la joue de son papa et hop ! Elle était partie avec un grand éclat de rire. Partie, enfin presque, car la porte qu’elle venait de claquer, se rouvrit brusquement: — Parfum lilas, les cocons !— Comment ? Mais c’est de très mauvais goût et toute la lessive en aura l’odeur pendant des jours… Mais le pauvre homme s’égosillait en vain, elle était déjà loin. Aymard s’en ouvrit à Josée, sa belle-sœur: — Connais-tu la dernière de Domi ?— Dis-moi.— Elle m’envoie lui quérir chez Albert de quoi se garnir pour ses prochaines lunes et je te donne en mille ce qu’elle veut : des cocons parfumés au lilas.— Oh, mon pauvre ami, je suis un peu responsable de ce caprice, et les gamines ont dû se passer le mot… Figure-toi que ma petite Émilie, qui vient d’être réglée, en est si perturbée que j’ai cru bon de lui conter des fariboles, en particulier que ces torchons de lune, que l’on se met entre les cuisses à ce moment-là, pouvaient être parfumés ; ma fable a si bien fonctionné qu’elle m’a demandé le parfum du lilas et que je lui ai promis d’en chercher. Ouvrons une parenthèse : de nos jours, on dit "serviettes et tampons périodiques". En outre, deux manufacturiers avisés, Messieurs P & G ont ...
    ... ramené d’un voyage en Chine l’art de travailler la pulpe de cellulose et depuis ont fait fortune, en dépit de la concurrence farouche de U-L. À l’époque dont il est ici question, tout textile est si cher qu’il est hors de question de le gaspiller pour un usage jetable, d’autant que le PHP – le Prévôt de l’Hygiène Publique - exige que ces déchets soient rapidement biodégradables afin d’être épandus dans les champs le plus vite possible ; les voyageurs ont d’ailleurs vanté l’agréable parfum des champs des alentours de Là. La plus courante des garnitures de lune utilisées est le "torchon de lune", puisque, déjà, il était hors de question de mélanger serviettes et torchons ; et c’est heureux, puisque les gens de bien ne se mouchaient pas dans leurs doigts, comme les pauvres, mais dans des serviettes plus tard appelées "mouchoirs", que les demoiselles broderont, pour ensuite le laisser tomber, mais ce genre de complication hypocrite n’était pas en usage dans notre jolie bourgade. Le torchon de lune était obtenu à partir des joncs qui poussent dans les marais et au bord des cours d’eau. Une fois coupés et liés en bottes, ils arrivaient à la manufacture où ils étaient pris en charge par les pompeuses de joncs ; ainsi appelait-on les ouvrières qui, déliant les bottes, alimentaient la pompe à joncs, machine qui séparait la feuille, destinée à la fabrication du torchon, de la tige, revendue pour les pots de fleurs et ramer les pois. Une toute petite partie de ces tiges étaient détournées ...
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