1. Ma voisine est une peste (1)


    Datte: 18/09/2019, Catégories: Hétéro

    ... week-end, alors que nous rentrions des courses Ophélie et moi, nous tombons nez à nez avec plusieurs gaillards aux épaules solides qui étaient en train d’emménager des meubles dans l’appartement voisin au nôtre. Nous comprîmes aussitôt que nous allions avoir un nouveau voisin, ce qui ne nous enchantait guère puisque, comme je vous l’ai déjà dit, nous craignions de tomber sur quelqu’un de bruyant, ou de pénible tout court. Bref, nous fûmes rapidement fixés sur son identité en voyant une nana sortir de l’appartement qui était en train d’être rempli et, en nous voyant avec nos sacs de courses alors que nous nous apprêtions à rentrer chez nous, elle vint vers nous, et nous tendit poliment la main. — Bonjour, je suis Salomé, votre nouvelle voisine. Nous échangeons donc rapidement quelques banalités, et j’en profite pour la reluquer rapidement. Je ne suis pas sûr qu’elle a vingt ans, je pencherais plus pour dix-huit ou dix-neuf, maximum. Il s’agit d’une belle blonde avec un visage absolument charmant : des beaux yeux verts, une jolie bouche avec des fines lèvres, un sourire magnétique, et des lunettes rondes qui lui vont également à ravir. Elle a l’air assez fine, pas très grande, et sa poitrine est assez petite, mais le débardeur qu’elle porte aujourd’hui la met joliment en valeur. Bref, appelons un chat un chat : c’est une belle nana qui a l’air sympathique. Seulement, quand elle nous apprend qu’elle est étudiante et qu’elle habitera ici minimum deux ans, nous avons du mal à ...
    ... cacher notre contrariété. Avoir un ou une étudiante comme voisin, c’était tout ce que nous craignons au niveau nuisances sonores. Bref, nous écourtons rapidement la discussion en prétextant que nous avions des choses à mettre au frais dans le frigo, et nous rentrons chez nous. — Tu penses à ce que je pense ? Je demande à Ophélie, une fois rendus dans la cuisine. — Oui, ça fait chier ! — Grave ! Je te préviens, si elle nous casse les bonbons avec des soirées étudiantes, on va pas être copains longtemps ! — Faut pas y penser, pour l’instant. Si ça se trouve, c’est une intello qui passe ses soirées à travailler et à étudier... — J’espère ! Deux semaines après que Salomé a emménagé près de chez nous, Ophélie et moi fûmes rapidement rassurés car elle n’était pas bruyante du tout. Cela arrivait régulièrement qu’elle reçoive du monde chez elle le soir, même en semaine, mais elle était respectueuse envers nous, et aussi envers les autres locataires de l’immeuble, ce qui était très appréciable. Un soir, en rentrant du travail, après des embrassades qui faillirent virer en partie de jambes en l’air, Ophélie m’annonça qu’elle devait s’absenter pendant quelques jours pour son boulot, chose qui lui arrivait de temps en temps depuis qu’elle avait gravi des échelons dans sa boîte. — Tu vas tenir le coup sans moi ? Me demanda-t-elle. — Si ce n’est que quelques jours, oui, évidemment... — Je partirai de lundi à vendredi prochain, mais t’en fais pas, je saurais me faire pardonner, à mon retour... ...
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