Fantasme souterrain
Datte: 20/09/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
voiture,
train,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
Ce soir-là, elle s’engouffra dans la rame bondée juste avant la fermeture des portes. 18 heures dans le métro, certains connaissent. L’odeur, le contact de ces corps plus ou moins odorants. Cela lui pesait. Mais le week-end approchait alors le moral était plutôt bon. La rame s’ébranla brutalement, provoquant une ondulation parmi les passagers surpris. Les corps se collèrent, des soupirs, des plaintes. La rame plongea dans le tunnel obscur. Les lumières blafardes du wagon fonctionnaient par intermittences. — Quelle vie, pensa t-elle. A côté d’elle, un type lugubre, petit, mal rasé, puant la cigarette, se tenait à la barre verticale. Son visage fatigué n’exprimait rien. Il portait un bleu de travail crasseux, et une sacoche de cuir d’où sortaient des manches d’outils. Sa main calleuse et sans doute très vigoureuse était juste au-dessus de la sienne. Elle descendit un peu sa main. En face d’elle, une blonde platine, les lèvres largement enduites de rouge à lèvres. Elle trouvait le moyen de se regarder dans son miroir de poche, tout en faisant des grimaces pour s’admirer. Elle portait un ensemble de cuir, jupe et veste courte. De son décolleté émergeait le haut de ses seins hypertrophiés. Elle saisit un coup d’œil de l’ouvrier vers cette masse blanche, et sans aucun doute confortable. Ainsi, il était vivant, pensa t-elle. Le regard du type se voilà à nouveau et repartit dans la contemplation du néant. Un jeune noir, écoutait du rap avec son baladeur. Les échos assourdis de sa ...
... musique se faisaient entendre lors des courtes périodes de silence. Quand la mécanique de la rame ne hurlait pas dans ce souterrain minable, quand les freins ne crissaient pas en faisant se dresser tous les poils présents. Un jeune cadre dynamique tentait de lire les cours de la bourse. Il se cramponnait à la barre, la lâchait pour tourner une page, manquait de s’écrouler sur les autres passagers, le tout sans jamais poser son attaché case. Après ce tour d’horizon peu flatteur pour ses congénères, ma femme quitta aussi cette rame, par l’esprit. Elle se vit sur une plage. La maître nageuse blonde marchait le long de la grève, surveillant un jeune homme qui allongé sur sa chaise longue lisait les cours de la bourse. Il renversa son cocktail en tournant une page. Un type en bleu de travail s’affairait pour réparer la douche, jurant à voix basse, en fouillant dans sa sacoche à la recherche de ses outils. Elle se tenait nue dans ce cadre sensationnel. Elle sentait le soleil chauffer sa peau mate, son corps goûtait cette quiétude, entourée de ces gens qui ne faisaient même pas attention à elle. Elle sortit de sa rêverie. Bousculade, les portes qui s’ouvrent. Rotation des passagers poussés par les flux entrant et sortant. Elle se retrouva finalement coincée au fond de l’entrée de la rame debout contre les strapontins. Elle s’aperçut alors que dans la cohue, sa jupe était remontée sur ses cuisses gainées de soie. On apercevait le haut de son bas, sa peau mate. Elle sourit en décidant de ...