1. Les pensées d'autrui


    Datte: 21/09/2019, Catégories: fh, couple, médical, Oral fantastiqu, h+medical,

    ... après, une autre jeune fille apparaît toute guillerette avec un bol. — Monsieur Debucq, bonjour. Emmanuelle vous a confié à moi, vous auriez pu tomber pire(elle rit). Bon ! On va se redresser. Attendez, je vais chercher ce qu’il faut. Elle va dans le placard et revient avec une sorte de dossier sans siège. — Vous allez voir, ça va aller tout seul. Vous allez me prendre par le cou, je vais vous redresser puis glisser le dossier derrière vous avec un oreiller. Ce qui fut dit fut fait. Dès que j’attrapai son cou je la vis dans un nimbe orange-rouge et j’entendais : « … Sacré Éric, qu’est-ce que tu ne me fais pas faire !…» « … Hier tu me demandes de ne rien mettre sous ma blouse, et tu n’es même pas là… » « … Attention, j’ai le bras du monsieur qui m’écrase le sein droit… » « … Ah ! Il me regarde drôlement. Il a senti… » « … sais-tu, mon cochon, que ça me fait de l’effet ?… » « … Éric, si c’est ça que tu voulais, c’est gagné ! … » — Ça y est monsieur, vous pouvez me lâcher… Dommage, ça commençait à devenir croustillant. Si je n’avais pas « entendu » tout cela, sans doute que je ne me serais rendu compte de rien. La blouse verte n’est pas transparente et la poitrine bien ferme tremble peu. En observant bien, sous prétexte de lire son nom sur son badge – Kitty, aide-soignante – je remarque deux petites pointes qui essaient de percer l’étoffe. Elle me donne le bol et une cuillère : — On est bien installé ? Ça va aller ? … Bien, je vous laisse. Je reviendrai tout à l’heure. Prenez ...
    ... tout votre temps. Cuillère après cuillère je vide tranquillement le bol. Je devais avoir faim car ce simple bouillon me semble être un nectar. Mais, bien avant la fin du bol, une sensation nauséeuse me monte dans la gorge. J’arrête de manger. Non ! Je ne vais pas vomir ! Ouf ! Ça se calme. Maintenant, c’est ma tête qui tourne ; je tends le bras pour poser le bol sur la tablette à côté du lit, je rate mon coup et le bol tombe par terre. Il n’est pas cassé mais tout le reste du bouillon s’est répandu sur le sol. Je vais tomber, j’ai le réflexe d’attraper la sonnette et d’appeler. Kitty arrive en courant : — Oh là là ! J’aurais jamais dû vous laisser tout seul, c’est ma faute, je vous croyais plus vaillant… Accrochez-vous, je vous allonge. Elle m’attrape, voile violet et : « … Zut, quelle conne ! Pourvu qu’il dise rien… » « … tout ça pour aller me faire un doigt, vite fait dans les toilettes, en pensant à Éric… » « … j’étais excitée… » « … je vais rester un peu avec lui… il a l’air sympa… » — Je reviens tout de suite, je vais prévenir une femme de ménage, une seconde… Elle revient presque tout de suite et s’assoit à côté de moi. — J’ai vu votre alliance, vous êtes marié ? Vous avez des enfants ?— Oh oui ! Vous avez loupé ma femme de peu, vous avez dû arriver juste après son départ. Nous avons quatre grands enfants. Il y a une fille qui doit avoir à peu près votre âge.— Vous en avez encore chez vous ?— Non, ils sont tous partis aux quatre coins de la France : Bordeaux, Paris et ...
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