1. Les pensées d'autrui


    Datte: 21/09/2019, Catégories: fh, couple, médical, Oral fantastiqu, h+medical,

    ... Grenoble. Mais parlez-moi de vous. Vous avez un copain ? Elle rougit un peu et sourit : — Oui, il s’appelle Éric et il est brancardier, ici, à l’hôpital. Mais on n’arrive pas toujours à avoir les mêmes horaires. Je lui tends la main ; elle la prend doucement. C’est maintenant une couleur orange qui prédomine : « … il est sympa le papy, j’aurais bien aimé avoir un papa comme ça… » Je lui dis : — C’est donc vrai cette légende qui dit que les infirmières sont toutes nues sous leur blouse ? « Ah ! Il est gonflé ! Je ne peux pas lui mentir, il a bien senti… Je vais piquer un fard… » — Vous me faites rougir. C’est la première fois vous savez. C’est Éric, ce vicieux, qui me l’a demandé hier soir.— Et vous, vous lui avez obéi… « … s’il savait comme c’est excitant. Là, sous ma blouse, je me sens encore plus nue que sous la douche. Je suis toute remuée… » — Ça avait l’air de lui faire tellement plaisir. Et puis, c’est pas déplaisant ! « … Tiens, excite-toi là-dessus, mon bonhomme… » « … Oh ! je suis vraiment trop conne ! C’est un malade, il faut qu’il se repose et je suis là à l’exciter… » « … Kitty, ma fille, reprends-toi et calme-le gentiment… » Elle lâche ma main, me sourit avec tendresse : — Maintenant il faut vous reposer, dormir si vous pouvez. Vous n’êtes pas vraiment en état de penser à ces choses-là. Tout à l’heure je vous apporte des calmants pour la nuit. À la fin de ses pensées, je suis passé par toute une série de couleurs : de l’orange c’est passé au rouge puis au violet ...
    ... et enfin au bleu. Je commence à avoir quelques points de repère : orange-rouge = sexe, bleu = boulot, violet = colère ? (pas vraiment sûr) et chair nacrée, ma Sophie et tout son amour. Je constate aussi que non seulement je perçois les pensées, mais aussi les sensations. Tout à l’heure, quand elle pensait à sa nudité je sentais vraiment le frottement du tissu sur les pointes de seins et aussi un trouble confus dans le bas-ventre. Il faut que je me calme. Je suis en convalescence, il faut éviter de bouger. Ah ! Qu’est-ce que ça va être quand je vais faire l’amour ! Voilà la femme de ménage qui arrive avec son chariot. Elle doit en avoir gros sur la patate ! Elle ne lève pas la tête, fait son boulot, range ses outils et s’en va sans dire un mot. Quel travail ingrat ! Et revoilà Kitty qui me met deux gélules dans la main et me donne un verre d’eau pour les avaler. Elle me soulève mais je suis trop absorbé pour « écouter » ses pensées. Peu de temps après, je m’endors… C’est le raffut d’une machine de nettoyage dans le couloir qui me sort du sommeil. Il fait déjà plein jour – c’est vrai, j’ai oublié de dire que l’on était au mois de mai –, il est donc plus de 6 h. Je n’ai pas vu la nuit passer. Je me réveille l’esprit clair et j’ai l’impression d’être en pleine forme ; les événements de la veille me semblent lointains et j’ai du mal à y croire… Après le nettoyage du couloir, c’est le chariot du petit déjeuner. Je m’assois tout seul, sans problème, bien calé avec mon oreiller. Avec ...
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