Une autre vie que celle que j'imaginais
Datte: 23/09/2019,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
Collègues / Travail
hsoumis,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
couple+h,
cocucont,
... il semblait bien que sur de nombreux sujets, nous ayons des points de vue un peu éloignés. Il est vrai qu’il a 10 ans de plus, nous ne sommes pas vraiment de la même génération. J’ai assez d’ouverture d’esprit pour comprendre que tout le monde ne pense pas comme moi. Il me l’a fait remarquer d’ailleurs. Nous étions au moins d’accord sur le fait qu’on ne peut pas être d’accord sur tout. La discussion est devenue petit à petit plus détendue, et je me suis surprise à apprécier sa compagnie. Il devait aussi apprécier la mienne, puisqu’aucun des deux ne s’est rendu compte que l’heure tournait, au point que le serveur a dû venir toussoter près de nous pour nous faire partir. Il était 15 heures. C’est en repartant en courant à mon poste que j’ai réalisé que je venais de passer 2 h 30 avec un séduisant inconnu, en ayant eu l’impression que ça n’avait duré que quelques minutes. Quelques minutes après mon arrivée au bureau, j’ai reçu un SMS sympa : « Très bon moment avec vous. J’espère que ce n’est pas le dernier. » J’ai imaginé quelques réponses, pour finalement ne rien envoyer. Le soir, avec mon ami, je me sentais un peu coupable. On ne se cache rien, alors je lui ai parlé de ce déjeuner. Il n’a pas semblé agacé, encore que les questions qu’il m’a posées sur ce monsieur, Jacques, fussent pleines de sous-entendus. Nous sommes allés nous coucher assez tôt, et pour la première fois je n’ai pas sombré dans le sommeil juste après avoir fait l’amour. J’avais pris du plaisir certes, mais ...
... je sentais comme un vide. Il m’avait manqué quelque chose ce soir-là et je peinais à comprendre de quoi je pouvais bien manquer. Et naturellement, j’ai repensé à ce déjeuner. Ma sensation de manque a disparu et je me suis endormie. Le lendemain, c’est lui qui a traversé le patio. Juste pour me demander si j’étais libre à midi.« Pot de colle… » me suis-je dit, mais j’ai accepté avec plaisir contre la promesse de me laisser revenir à l’heure, cette fois. Et je me suis surprise à sourire bêtement. J’ai appris pendant le déjeuner qu’il n’était pas salarié de la start-up, mais qu’il en était le fondateur et patron. Il n’en avait pas moins l’air humble et mesuré, mais j’ai ressenti pour lui, à ce moment-là, une forme d’admiration. Il avait eu des idées et du toupet. Il en était récompensé. Il employait déjà pas mal de monde, et sa société progressait vite. Quand il m’a fait remarquer que l’heure du départ approchait, j’en ai éprouvé de la peine. Je me sentais bien avec lui. Il a dû voir ma déception à mon regard. Je luttais contre l’envie de rester, et contre ce que je commençais à ressentir. J’ai été cash avec mon ami en rentrant. J’avais eu le temps de gamberger l’après-midi et j’avais cette fois les idées claires. Cet homme me fascinait. J’aimais ce ton sûr de lui, ce charisme enjôleur, cette façon qu’il avait de vous déshabiller du regard sans vous mettre dans l’embarras. Mon ami a compris assez vite le danger de la situation et n’a pas cherché à me ramener à la raison. Aucune ...