Épisode II : Soirée billard
Datte: 24/09/2019,
Catégories:
fh,
frousses,
volupté,
Oral
pénétratio,
jeu,
Après cette plus que brève partie de fesses, Sandra et moi fûmes plutôt calmes. Il se passa deux ou trois semaines très paisibles, au cours desquelles nous nous vîmes peu, pris par nos occupations. Je ruminais sans cesse les possibles réactions qu’elle avait eues. J’avais 21 ans, elle 25 et peut-être avais-je été très mauvais selon ses expériences. Peut-être riait-elle de moi avec ses amies. Je n’y croyais pas trop toutefois. J’étais moi-même extrêmement fier d’avoir baisé avec elle et de l’avoir fait jouir ainsi. Il fallait toutefois rester l’esprit vif, pour moi, il n’y avait que sexe et amitié (un terrain très glissant). Nous n’étions pas au même niveau et je voulais que la relation reste d’abord conviviale. J’étais prêt à mettre un terme à tous futurs ébats si je sentais la moindre faille, la moindre pensée doucereuse. Il était question d’abord de colocation, puis d’amitié, ensuite de sexe et certainement jamais d’amour. J’osais espérer que la réflexion était la même dans sa tête. Les rares fois où nous nous croisâmes dans l’appartement, nous parlions des futures entrevues pour trouver notre troisième comparse. Sinon, c’était « bonjour, au revoir », tout simplement. Je rêvais sans cesse à ses seins, qui m’étaient secrets et mystérieux. Je les ai imaginés tatoués, veinés, boursouflés, laids, beaux. J’extrapolais plus souvent qu’autrement la main sur mon sexe, le caressant lentement. Ces deux semaines furent vides sexuellement. J’avais tant envie d’un corps que je prenais ...
... aucun plaisir à me vider dans des mouchoirs. J’avais envie de son corps, du côté face qu’il me manquait. Je n’avais même pas goûté son parfum. Je ne savais rien de ce qui m’attendait devant. Puis, un soir, alors que j’aurais dû aller patiner avec mon meilleur ami, il se mit à pleuvoir des torrents. J’annulai mon patinage et me préparai, seul, à un mercredi soir sympa et solitaire. J’adore la pluie qui tambourine sur les fenêtres, le tonnerre et tous les éléments naturels qui tempêtent. Je m’assieds donc sur la banquette de la bay-window, observant la pluie tomber drue sur les trottoirs et les passants courir pour se mettre à l’abri. La fin d’après-midi sombre s’en allait à grands pas, quand, toujours installé contre la fenêtre, je vis ma colocataire se ruer hors d’une voiture, pour se diriger vers l’entrée. À ce moment la seule pensée qui me vint à l’esprit fut : « Ma soirée sera peut-être moins solitaire que prévu. » (Si, si, je vous jure.) J’entendis la porte claquer et quelques jurons bien sentis : — Criss de pluie. Calice, mon chandail neuf ! (Et oui, on parle comme ça, c’est pas putain de bordel de merde) J’évacuai du salon en riant, marchant vers l’entrée. — Belle soirée, hein ? Je vis sa tête apparaître au coin du mur du vestibule, elle me transperça d’un regard noir. Je ne me démontai pas outre mesure. Je m’adossai au garde-manger, tandis que je l’entendais s’empêtrer dans ses bottes. — Belle soirée. Est bonne. Je sors du magasin super contente, un beau chandail pas ...