Gudrun (3)
Datte: 25/09/2019,
Catégories:
Divers,
... père. Offrant son bras, il la conduit vers la chambre nuptiale, en chemin, il tient à s’excuser de sa conduite : – Tu me permets de te tutoyer et de t’appeler par ton prénom maintenant ? – Mais bien sûr, mais il faudra qu’on finisse ton cursus d’étude, maintenant que je ne suis plus à l’école de la mission, mais qu’est-ce que tu voulais me dire. – Je voulais m’excuser pour la danse, mais je n’ai pas fait exprès, de te sentir dans mes bras, m’a troublé la tête. STP ne le dis pas à mon père. – Évidemment, tu me vois le lui annoncer ? Il faudrait déjà que je trouve les mots pour le dire ! Cela restera notre secret, mais il faudra que tu apprennes à maîtriser tes pulsions. Voilà on est arrivé, tu peux retourner. – Je ne peux pas rester encore un peu avec toi, J’aime tellement ta compagnie. Je crois que si mon père ne t’avait pas enlevée, c’est moi qui l’aurais fait un peu plus tard. – C’est gentil tout plein, mais je suis vraiment fatiguée et j’aimerais me reposer, une autre fois. – OK, bonne nuit. Plus tard dans la nuit, Ami rentre avec une gourde avec le sang du bœuf qu’on a tué pour le repas et le chef a fait le vide d’air pour pas qu’il change trop de couleur. Il a bien rigolé quand Ami lui a fait sa demande et promis de ne rien dire à personne, à part à moi évidement. – Voilà ...
... Gudrun, le mariage est passé, maintenant, tu es mienne. – Non, tu fais erreur, c’est toi qui es mien maintenant, répond-elle en tirant la langue. Viens, mon mien, t’étendre vers moi. J’ai envie de sentir ta chaleur contre moi, dans la fraîcheur du soir. – On videra la gourde demain matin, avant que les gens viennent constater. – Comme tu veux ! Effectivement, on ne va pas passer la nuit en pataugeant dans le sang, surtout si on joue un peu ou plutôt beaucoup. – Cela me plaît, je pensais que tu étais effectivement fatiguée. Ce que je comprendrai, car ce fût probablement pénible pour toi, tout ce monde parlant arabe et pas norvégien ou anglais, ces cérémonies. – Non, j’ai donné le tour, j’aimerais bien que mon petit mari s’occupe de sa petite femme. Que tu me fasses hurler de plaisir, au moins notre nuit de noces. Dans la nuit tropicale, parfois un hurlement retentit dans la montagne, ce soir-là, ce ne fut pas toujours le coyote, ni le loup qui hurlait à la lune. Même le père, entendant le ramdam que créait son fils, n’a eu d’autre solution que d’honorer sa femme, ce qui le laissa sur les genoux le lendemain. Les jours passent heureux, Gudrun n’a plus ses lunes, Ami est fou de joie, il a fait venir un médecin spécialement de Norvège pour assister Gudrun pendant sa grossesse et l’accouchement.