1. Bonus Malus (1)


    Datte: 26/09/2019, Catégories: Trash,

    Vers la fin du système bonus-malus ? En octobre 2007, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, Jean-Louis Borloo créait le bonus-malus écologique pour inciter les automobilistes à renouveler leurs véhicules anciens et à opter pour une voiture plus propre. Ce système se montra coûteux pour les finances publiques mais efficace pour moderniser le parc automobile Français. Il fût, quelques années plus tard, abandonné. Inspiré par ce système mais souhaitant créer un dispositif neutre voire bénéficiaire pour le budget de l’État, le gouvernement Néo-socialiste d’union national, codirigé par Marion Maréchal Le Pen et Olivier Besancenot créa, durant le deuxième mandat du Président Macron, un nouveau Bonus-Malus qui s’étendrait à presque tous les secteurs de l’économie. Après une année de concertation tout azimut pour une entrée en vigueur la moins conflictuelle possible, le système a finalement été mis en place le 1er janvier 2032. Aujourd’hui, après 4 ans d’application de ce bonus-malus dans notre société, quels sont les résultats ? Et surtout, que dire des scandales, dérives et abus qui se multiplient autour de ce dispositif ? Notre journal a mené l’enquête. Un système à la carte L’idée de base de ce dispositif pouvait sembler géniale de simplicité et d’efficacité. Au sein des entreprises et des collectivités territoriales, les salariés efficaces, ponctuels, ou porteurs d’initiatives accumulent des points bonus qu’ils peuvent dépenser en un certain nombre d’avantages ...
    ... (primes, congés, aménagements d’horaires, etc.). Ces avantages ne peuvent affecter l’évolution de carrière mais sont là pour récompenser à court terme un comportement favorable à l’entreprise. A l’inverse, les salariés en retards ou inefficaces, par exemple, accumulent des mauvais points qu’ils doivent à l’entreprise. Là encore, cela ne pénalise pas la carrière, mais ils doivent faire plus d’heures, renoncer à une prime exceptionnelle, perdre des jours de congés… Une idée, donc, gagnant/gagnant qui valorise les comportements vertueux, permet un gain de productivité, de croissance et qui a l’avantage de ne rien coûter à l’État. Une idée a priori bonne sur le papier, mais qu’il a fallu affiner et préciser pendant de longues réunions de concertation afin de fixer ce qui, dans l’entreprise, fait gagner ou perdre des points, à quelle hauteur, quelles récompenses peuvent être proposées, quels contrôle contre les abus, etc. Au final, le système qui s’applique aujourd’hui a l’avantage d’être objectif, contrôlable et adaptable. Concrètement, il se base sur le SECE (service d’évaluation des comportements en entreprise) mis en place par le Président Macron en 2025 qui enregistre de manière automatique les horaires, actions, propositions, initiatives, fautes, etc de chaque agent, indépendamment de l’échelon « patron » et donc d’une part de subjectivité. Ce système, intégré dans les IPad 16 greffés dans chaque citoyen à son entrée en scolarité (ce qui, à l’époque, avait fait débat mais qui, ...
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