Médecin remplaçant partie 4: Tête à tête sous tension
Datte: 07/09/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... poignets, que je frotte l’un contre l’autre, et l’odeur de Terre d’Hermès enivre mes narines. Pantalon bleu marine, chaussures à pointes assorties et chemise blanche, je pose ma veste de costume dans les mêmes tons sur mon épaule et je sors de l’appartement. Il est 19h46. La salle de Fitness est à 5 minutes de chez moi, face au lac, et je tire quelques bouffées sur ma cigarette électronique en attendant Alexia. Elle sort à 20h pile, sans avoir pris le temps de se changer. Elle est habillée comme dans mon fantasme, avec un leggins gris et une brassière identique à celle de la joggeuse de ce midi, avec par-dessus, un débardeur blanc plutôt large, propre, et sentant la fraîcheur d’une lessive à la lavande. —Let’s go ? me dit-elle avec un accent anglais parfait. —All right, lui réponds-je dans un sourire, mon accent caractéristique trahissant mes origines. Nous marchons côte à côte dans la rue, et mon cœur se remet à tambouriner dans ma poitrine. Je la laisse me guider dans cette ville qu’elle connaît bien mieux que moi, et elle opte pour un petit bar dansant en plein centre-ville. Ils passent du jazz et l’ambiance est tamisée. Je remarque quelques couples attablés, ainsi que des groupes d’amis autour d’un verre. Elle me guide vers une alcôve de pierre où sont disposés des coussins autour d’une table basse. L’endroit est plutôt cosy, et nous nous installons tous les deux de ¾, elle assise sur les coussins du fond, et moi sur un côté, afin de pouvoir discuter et de se voir sans ...
... pour autant être face à face. Je sens que je commence à perdre mes moyens, et que le petit jeu qui s’est instauré entre nous depuis le premier jour semble tourner à l’avantage d’Alexia. Justement, elle enlève ses baskets pour replier ses pieds sous elle sur les coussins rouges, et lève ses bras au-dessus de sa tête pour dénouer l’élastique qui attache ses cheveux en une queue de cheval que j’ai envie d’attraper d’une main ferme. La manœuvre a pour effet de faire remonter ses seins et de les comprimer un peu plus entre ses avant-bras, et je plonge mon regard dans sa superbe poitrine, que j’estime à un bon 85C. Elle laisse retomber sa chevelure blonde en cascade sur ses épaules, ses boucles formant des anglaises si parfaites qu’on la dirait sortie de chez le coiffeur après des heures de brushing, alors qu’elle sort d’une journée de boulot et d’une heure trente de boxe, sans même les avoir lavé. Je lui fais remarquer que ses cheveux sont magnifique et lui demande ce qu’elle leur fait pour leur donner ce reflet brillant, cette souplesse, cette ondulation et cette texture soyeuse. Elle me dit que ce sont ses cheveux naturels, puis rigole en me racontant les heures de supplice que sa mère passait à les lui coiffer, gamine. Le serveur arrive, je commande une caïpirinha et Alexia une coupe de champagne. La conversation s’oriente sur mon enfance en Serbie et comment j’ai fini par atterrir en France. —Mes parents ont toujours été attirés par la culture française, et j’ai été baigné dans ...