1. Malentendu


    Datte: 07/09/2017, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, Oral pénétratio, init, mélo, amourdram, consoler,

    ... elle le sait. Il n’ose pas aller frapper à son bureau, attend un geste. Un matin, elle ouvre sa porte et l’interpelle : — Monsieur Verdet, apportez-moi le dossier X. Tout le personnel a ressenti qu’il y avait de l’orage dans l’air. Il pénètre dans l’antre du chef, ferme soigneusement la porte. Le dossier est traité, Nicolas a fait correctement son travail, rien ne peut lui être reproché, elle le sait. Il ne manque que son paraphe. Elle signe, il referme la chemise et se lève. — Attends. Le tutoiement en cet endroit le surprend. Si elle déroge à leur règle c’est que la situation est grave. — Je tiens à m’excuser. Cela m’est difficile. Je ne le fais que rarement et seulement quand j’y suis obligée. L’autre jour je t’ai chassé, mais en réalité tu avais raison, c’est moi qui t’avais provoqué. J’ai compris trop tard que tu cherchais à m’aider. Voilà. Accepte mes excuses.— Comme vous l’entendrez madame, soyez rassurée. Plus jamais je ne vous manquerai de respect et je tiendrai la parole que je vous ai donnée. J’apprécie toutefois votre geste. Au revoir. Et il est sorti, le visage fermé. Tous ont compris que l’explication a dû être orageuse, ils n’en connaissent heureusement pas la cause. Le travail a repris dans le bureau, les relations sont redevenues normales entre eux. Il est reçu dans le bureau comme tout un chacun, mais à aucun moment il n’est fait allusion à leur défunte amitié. Ce vendredi, Nicolas a amené chez lui une fille magnifique, qui ne brille certes pas par son ...
    ... intelligence. Pour ce qu’ils veulent faire, cela n’a pas d’importance. À cinq heures du matin, épuisés, ils profitent tous deux d’un repos bien mérité après les performances réalisées au cours de la nuit. La sonnerie du téléphone vient les tirer de leur repos. — Allo, grommelle Nicolas.— Viens vite, j’ai fait une connerie.— Allo, qui est là ? demande-t-il— Nicolas, viens vite, je suis foutue. Et la communication s’arrête, sans que le téléphone soit raccroché. Il réalise que c’est Christine qui l’appelle, et au ton qu’elle avait, ce doit être grave. Abandonnant sa compagne endormie, il s’habille, file chez son amie. La porte de l’appartement n’est pas verrouillée, mais quelque chose bloque derrière. Il pousse fortement et parvient à se glisser dans l’embrasure. Le corps de Christine est à terre, inanimé, à demi dénudé. Il dégage le corps, trouve une boîte de médicaments vide près du lavabo. Aussitôt il appelle le SAMU leur précisant qu’il s’agit d’une tentative de suicide, renseigne sur les médicaments. La malade est emmenée à l’hôpital. Pas moyen d’obtenir des nouvelles, elle est en réanimation, on lui dit de revenir au matin. Le matin, après avoir raccompagné sa compagne d’une nuit, Nicolas va à l’hôpital. L’interne de service le renseigne : Christine a subi un lavage d’estomac, et maintenant il semble qu’elle devrait s’en tirer sans trop de dommages. En principe elle pourra sortir le lendemain soir, c’est-à-dire dimanche. Le lendemain, Nicolas est allé chercher des vêtements ...
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