Malentendu
Datte: 07/09/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
Oral
pénétratio,
init,
mélo,
amourdram,
consoler,
... et a rabattu le bras masculin contre elle. La main est venue frôler un sein. Surprise, figée, elle n’a pourtant pas réagi. Lui n’a pas bougé, maintenant le contact. Quelques minutes immobiles, puis, tentant le tout pour le tout, du bout des doigts il a frôlé le mamelon. La respiration féminine s’est bloquée un instant, puis a repris. Elle a tourné la tête vers lui, visage interrogatif. Elle a promené sa main sur le torse de son compagnon, la glissant entre deux boutons de la chemise, caressant les poils du torse. Et par mouvements très doux, ils commencent à s’effleurer. À chaque initiative féminine, il répond pareillement. Nicolas peut apprécier le sein qu’il a en main. Il frôle le bouton sans réaction négative. Elle se relève, se dégage, défait un bouton de la chemise de Nicolas, l’écarte. D’une main, elle peigne les poils du torse. Nicolas a posé son autre main sur la taille, comme pour la maintenir. Elle baisse la tête, ferme les yeux et vient poser ses lèvres fermées contre celles de Nicolas. Les mains de ce dernier remontent dans le dos. Elle plaque son torse contre la poitrine masculine. Nicolas entrouvre les lèvres et sa langue mouille la bouche féminine. Elle résiste un instant puis se laisse pénétrer. Un long moment, blottis l’un contre l’autre ils échangent un baiser timide. Brutalement, elle s’arrache à cette étreinte, part en courant dans la salle de bain. Nicolas, abasourdi, l’entend gémir et pleurer. Remettant un peu d’ordre dans sa tenue, il s’approche pour la ...
... consoler. — Salaud, tu m’avais promis que tu ne me toucherais pas. Et tu allais me violer.— Mais non, je ne voulais pas te violer. Mais, tu as raison, je ne suis qu’un salaud, tu étais tellement belle, tu me laissais progresser, j’ai cru que nous étions sur la bonne voie.— Tu savais que je ne voulais pas. Je n’ai plus confiance en toi, fous le camp ! Nicolas se rend compte que tout est foutu, il n’y parviendra pas. Il range un peu le désordre de sa tenue, se dirige vers la porte. Il se retourne, elle est là, dans le couloir, enveloppée dans un peignoir, figée. — Adieu, à lundi. Sois tranquille, je ne dirai rien, murmure-t-il. Il sort, tire la porte qui se verrouille. Il lui semble entendre un appel : « Nicolas »… Mais ce n’est qu’une illusion. Le lundi, il revient amer, au travail. Attitude froide à son égard. À midi, à table, dans la discussion, à aucun moment ils ne s’adressent la parole directement. À tel point que sa vieille collègue, plus tard, lui en a fait la remarque : — Je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais elle ne t’a pas à la bonne. Nicolas a repris ses habitudes antérieures, sortant les week-ends, ramenant des filles sans histoires. Mais au fond de lui, un sentiment amer le ronge. Depuis un mois la patronne ne l’a plus appelé dans son bureau. Ses collègues commencent à s’en étonner. D’autant qu’aucune erreur ou faute professionnelle ne peut justifier cette attitude. Un dossier sensible est en instance de règlement, la signature de sa patronne est nécessaire, ...