1. Consolation


    Datte: 01/10/2019, Catégories: copains, hépilé, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral nopéné, hdanus, init, confession, amiamour, consoler, inithh, Gay hbi,

    ... de quelque chose, tu as mon numéro de téléphone. Promets-moi que tu m’appelleras.— Pas de souci. Bon, on s’arrache ? Je passe par la supérette du coin avant de rentrer chez moi. Je me prends un pack de bières, un reblochon, une bouteille de bordeaux rouge, du jambon cru. Au programme : tartiflette. Ce soir-là, j’ai décidé de me bourrer la gueule. Je me prépare ma tartiflette tout en sifflant quelques canettes de bière et en fumant un stick. Je prends quand même soin de mon estomac, ce qui me fait dire, avec un brin de mauvaise conscience, que finalement ça ne va pas si mal que ça. Après le repas, je me ressers un gros verre de bordeaux et je me roule un énorme joint. Je l’allume à ma fenêtre, en contemplant le coucher du soleil sur la citadelle Vauban. Il fait beau, la température est tiède, c’est le printemps et je me sens à l’aise dans mes pompes. Pourtant, Solène, comme tu me manques ! C’est ce manque qui me pousse à boire, à finir cette putain de bouteille de pinard, pour t’oublier, Solène, pour anesthésier à la fois mon désir et mon manque de toi, de la saveur de tes lèvres, de tes baisers, de ta conversation, le manque de tout ton être dont je sens qu’il ne fera plus jamais partie de moi. Ce n’est pas que le sexe qui me manque par l’absence de toi, Solène, mais aussi et surtout cette complicité, faite de rires, de plaisanteries, de délires, tout ce qui faisait que nous étions 1+1= plus que deux. En gros, je suis vide par ton absence mais en même temps plein d’une ...
    ... vitalité qui ne demande qu’à être assouvie. Je regarde le soleil couchant et je m’emmerde et je me dis que le monde est une grosse merde. Je tire sur mon joint, je le sens se faufiler avec ruse dans les méandres de mon cerveau, je me dis qu’il est temps d’arrêter de réfléchir avant qu’il ne m’ait. Las ! Trop tard ! Sur une impulsion, je sors mon téléphone portable de mon sac à dos. Je cherche le numéro de Romain dans le répertoire. Le voilà ! Je lui envoie un SMS : « Ça va ? » Réponse à peine au bout de trente secondes : « Cool ! Et toi ? » Moi : « Tranquille… bourré et défoncé… » La réponse tarde à venir. Je me surprends à la guetter, à ne pas quitter mon téléphone de l’œil. Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Soudain, vingt minutes après, la sonnerie annonciatrice d’un texto retentit, brève et sèche : « Si tu veux, je viens. » Réponse : « Non merci. Demain j’ai cours, je vais pioncer. » Je pars dans ma chambre en titubant, j’éteins mon portable, je le pose sur la table de nuit, je me déshabille, je me couche. Je me réveille en sursaut. Putain ! 7 heures 30 ! Je suis en retard pour mon cours. Je me fais un café vite fait : clope, café, douche. Je m’habille, je bois un verre d’eau avec un analgésique car j’ai mal à la tête, je sors, je ferme à clef. Je descends les escaliers de mon appartement quatre à quatre tout en rallumant mon portable. Je cours dans la rue, j’arrive place Rihour. Métro. Je descends. Je regarde mon portable : « Code erroné. 2 essais restants. » Je refais mon code, ...
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