Sus à la culotte
Datte: 02/10/2019,
Catégories:
noculotte,
grp,
Collègues / Travail
hotel,
caférestau,
toilettes,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
humour,
... que d’autres, dans le local contigu, lustrent un sire que Mlle Betty a superbement dilaté. À peine s’est-elle enfermée dans le triste confessionnal en vue d’un sombre soliloque que Jeannine et Paula pénètrent à leur tour dans les toilettes et papotent devant le témoin de leur beauté tout en la restaurant. — Il n’y en a que pour elle, nous on pourrait venir à poil qu’ils ne remarqueraient rien !— Oh la vilaine jalouse ! Néanmoins tu n’as pas tort et si la patronne étalait ses cuissots, tu les verrais compter les mouches au plafond.— Elle pourrait quand même se bichonner un peu. À la tête d’une boîte comme la nôtre, on ne peut négliger la sienne. Ce n’est pas avec son air de bonne sœur constipée, son look de vieille fille revêche et sa tête d’enterrement qu’elle fera tourner les têtes ou alors pas dans sa direction. Au fait pourquoi l’appelle-t-on madame ? Elle est célibataire, que je sache, et avec sa tête, partie pour le rester !— Ça doit être par respect et en raison de sa manière de se fagoter qui la racornit indiscutablement. Tu verras, elle est sympa, honnête et compétente. En effet, elle est libre et doit craindre qu’on s’intéresse plus à son fric qu’à elle et de ce fait n’encourage pas à la drague. Au reste, essaye de t’exprimer sans répéter quatre fois un même mot dans une unique tirade. On se croirait sur Rêvebébé !— Sur rêve quoi ?— Non, laisse, je t’expliquerai. Les deux commères quittent les lieux en riant. Ces commentaires atterrent la malheureuse demoiselle. Elle ...
... sait qu’elle n’est pas un canon de beauté, mais de là à ce qu’on la tienne pour un thon ! Ils verront qu’elle n’est pas au bout de ses ressources. Huit jours plus tard à 8 h 45 passées, la patronne n’est toujours pas là et Mlle Betty frétille comme si on la menaçait du port du pantalon. Cinq minutes encore avant que ne retentissent les trompettes du jugement et l’entrée dans l’arène de Mlle Strumpf armée d’un sourire désarmant. Elle a pris le taureau par les cornes et tous hésitent à la reconnaître engoncée dans sa pimpante et insolite muleta. Elle porte une petite robe rouge si moulante (et pour mouler, ça moule) que sa croupe menace de la faire exploser, si courte que l’échancrure de ses bas apparaît, si décolletée qu’on n’est pas loin d’apercevoir son nombril et des talons aiguilles si démesurés qu’ils lui font des échasses. En outre, dames coiffeuse et esthéticienne ont élagué, ratissé et enluminé avec tant de soins et d’art que la voilà transfigurée et rajeunie d’un lustre. Tout ceci est si raffiné, si bien coordonné, si bien servi par l’air candide de la jeune femme qu’il n’y transparaît pas une once de vulgarité. — Comme vous l’avez déjà compris, des chamboulements sont à l’ordre du jour. La plupart de celles que nos fanfreluches font baver n’ont pas les moyens de se les offrir, alors que celles qui en auraient les ressources, souvent, n’en éprouvent plus le besoin. Nous allons donc créer deux gammes distinctes pour deux publics dédiés. De la création aux commerciaux, ...