1. Tala


    Datte: 03/10/2019, Catégories: fh, couleurs, amour, Oral pénétratio, sf, fantastiq, amourpass,

    ... grande plate-forme, devant une série de pieds et de jambes. Je tente de reprendre mon souffle, tout en me tenant à l’écart : il faut que je sois présenté avant que je puisse adresser la parole à quiconque. — Tu as une requête à me formuler ? Face à moi, une grande dame qui me dépasse allègrement d’une bonne tête, si ce n’est deux. Son air est assez sévère. Je me redresse du mieux que je puis, et je lance d’une voix la plus ferme et assurée : — Oui, Madame : j’aimerais beaucoup pouvoir rencontrer à nouveau Lanu… Silence. Stoïque, je me doute que ça doit faire partie des différentes épreuves. Le temps passe, personne ne bouge, pas même Lanu qui me regarde. Je commence à me poser des questions. Une brise se lève, ça me fait du bien. Là-haut le ciel est nuageux, comme toujours. — Pourquoi ? Ah, serais-je passé à la partie suivante ? — Parce que, Madame, j’ai… je suis attirée par elle.— Pourquoi ?— Parce que c’est ainsi. Je suis un terrien et je n’ai pas vos qualités de logicien, donc pas vraiment d’explication rationnelle à vous offrir. Je constate que je suis attirée par votre fille, parce que… je la trouve… différente, et que j’aime cette différence. La mère me regarde toujours, les bras croisés. — Lanu est différente. Toi aussi, tu es différent des autres extérieurs.— Je suis un métis, ma mère est asiatique et…— Lanu nous l’a déjà dit, et les détails importent peu. Je comprends le concept des différences qui s’attirent. Maintenant, suis-moi. Et ce fut le commencement des ...
    ... autres épreuves ! --ooOoo-- Ça va faire bientôt un mois (de la terre) que j’ai la permission de revoir Lanu. Il parait que je me suis vautré dans la plupart des épreuves, mais que j’avais tellement de conviction et de naïveté que ça a finalement joué pour moi. C’est quand même vexant ! Néanmoins, côté poésie, je m’en suis tiré sans trop de dégâts à la grande surprise générale. Il est vrai que mon greffon avait tout ce qu’il fallait en mémoire et que je connais par cœur bon nombre de poésies terriennes, surtout les vieux classiques. Ils ont bien aimé. Ça va faire la sixième fois que je la revois, mais jamais seule, ou si peu. Je présente mes hommages à tout le monde, ils sont assez pointilleux là-dessus, et ça me coûte une demi-heure en formules de politesse. Enfin, j’arrive près de Lanu ! C’est alors qu’elle s’avance vers moi et me prend la main ; son contact m’électrise. Elle m’entraîne plus loin. Elle tend le bras, son poignet est orné de bracelets, c’est la première fois que je lui en vois sur elle. Ça lui va très bien ! — Tu vois cette cime ?— Oui, celle qui émerge de la brume, à droite ?— Nous y allons.— Comment ça, nous y allons ?— Nous y allons tous les deux, avec ta machine, si tu le veux bien.— Ah bon ? C’est vrai ? On y va, rien que toi et moi ?— Oui, tu as réussi cette partie. Selon le conseil, il n’y a rien à craindre de toi. Ben voyons ! Après le coup de la naïveté et plein d’autres remarques du même acabit, ils en rajoutent une couche ! Je passe vraiment pour un ...
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