Bienvenue au paradis !
Datte: 06/10/2019,
Catégories:
f,
ff,
fbi,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
conte,
délire,
fantastiqu,
merveilleu,
... assemblée est bienveillante. Au contraire, à les voir baver devant mes charmes, j’ai plutôt envie de rire, et je comprends soudain ce formidable sourire amusé que mes désormais collègues ont au tout début des vidéos. Tout se passe comme prévu jusqu’au moment où je m’allonge sur le sofa. À cet instant, je repense à ce que Jenny m’a dit le matin même, à savoir qu’il faut s’imaginer être en train d’essayer de faire craquer le cadreur. Il faut que sa braguette explose, que sa caméra se mette à trembler, qu’il devienne tout pâle et qu’il ne sache plus où il habite et comment il s’appelle. Bien entendu, c’est une image, sans compter que notre homme est un professionnel et qu’il en a vu d’autres. N’empêche, on va tenter le coup, et force est de constater que son regard, que je vois curieusement très bien derrière son œilleton, vient de changer brusquement lorsque je commence à jouer avec la pointe de mes seins. Quand mon index amorce la masturbation proprement dite, qu’il traîne un peu trop longtemps avec mon clitoris, je jurerais que de la sueur s’est mise soudain à couler sur son front. Et quand un doigt fureteur, suivi très vite d’un deuxième, s’enfonce tout d’abord à l’entrée de mon sexe avant d’y pénétrer tout à fait, il me semble bien qu’il est en train d’entrer dans un état second. Changer de position, c’est prévu dans le script, je me mets donc à quatre pattes, et l’exploration de mes zones sensibles continue. Les seins posés à même le cuir, les jambes largement écartées, ...
... les doigts fouillant profondément en moi, j’ai l’impression que l’objectif va entrer en moi tant je sens sa présence à quelques centimètres de ma case trésor. — Faites semblant de croire, et bientôt vous croirez, disait Pascal repris par Brassens. Eh bien, quand on fait semblant de se caresser, ce qui se passe, c’est qu’on se prend également très vite au jeu. J’ai eu beau essayer de temporiser, il n’est plus question de jouer, le désir est trop fort, je me remets sur le dos face à la caméra, ouverte à l’extrême, un dernier coup d’œil au professionnel, un dernier sourire amusé et cette fois-ci, direction l’extase. Il n’y a plus rien qui compte pour moi, je ne sais ce que cela donnera, mais j’y vais, j’y vais même pied au plancher. Je suis d’ailleurs bien incapable de savoir précisément ce que j’ai fait et ce qui s’est passé, ce ne sont que les applaudissements de toute l’équipe qui me ramènent à la réalité. Si j’essaie de reprendre mon souffle, le chef opérateur, lui, est au bord de l’apoplexie, j’en jurerais. Il en est de même pour une bonne partie de l’équipe, qui ne cesse d’applaudir qu’après un long moment. — Comment dit-on, en France ? Que pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître ? Je ne sais pas comment il connaît cette expression, en français dans le texte qui plus est, mais je l’apprécie à sa juste valeur. — Je peux vous parler franchement, Emmanuelle ?— Oui, bien sûr.— Cela fait une éternité que je n’ai pas bandé aussi fort sur un tournage. Vous êtes formidable, ...