Bienvenue au paradis !
Datte: 06/10/2019,
Catégories:
f,
ff,
fbi,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
conte,
délire,
fantastiqu,
merveilleu,
... vous savez…— Merci…— J’attends le feu vert de la régie, mais je suis persuadé qu’il n’y aura pas besoin de seconde prise ni de scènes supplémentaires… Bonne nouvelle, je ne me vois pas jouir aussi fort une deuxième fois en si peu de temps. Il consulte sa montre. — J’ai un truc à vous proposer, si vous voulez. Le plateau 12 sera libre dans vingt minutes, on va tous aller prendre un café, le temps pour tout le monde de récupérer.— Ah ? Un autre tournage ?— Oui, celui-ci est fini, autant en profiter. Rassurez-vous, double boulot, double rémunération…— J’y comptais bien, dis-je en souriant.— De toute façon, ce n’est que pour de la lingerie. Vous vous pointez dans une pièce en petite tenue, vous vous déshabillez sensuellement, vous vous caressez juste un peu, rien à voir avec tout à l’heure, et basta ! Ça vous va ? De nouveau, je souris. — Uniquement si vous m’offrez un café, et que vous me présentez toute l’équipe. Jenny m’a dit que c’est quasiment toujours avec vous que je bosserai ?— En effet, ça donne de meilleurs résultats, et c’est beaucoup plus simple quand on se connaît. Cinq minutes plus tard, je suis entourée de tous les techniciens. Comme je n’ai pas pris le temps de me rhabiller, la scène est assez cocasse. — Personne ne peut me donner un vêtement ? C’est toujours le chef opérateur qui répond. — Non, franchement, non.— Ah ? Et pourquoi ?— Ben, vous nous avez valus un sacré coup de chaud tout à l’heure, et ce n’est pas bon pour le boulot. Il vaut donc mieux qu’on reste ...
... à vos côtés pour qu’on s’habitue à vous regarder, et c’est d’autant plus facile que vous êtes toujours nue.— C’est l’unique raison, vous êtes sûr ?— Absolument. Cela dit, vous savez, il y a des corvées autrement plus désagréables ! Dix bonnes minutes plus tard, je me retrouve avec une habilleuse. Soutif en dentelle, porte-jarretelles assorti, bas blancs, l’ensemble est somptueusement réalisé, sans oublier une paire de souliers plus hauts que je n’en ai jamais vu. Du très haut de gamme, et la célèbre griffe qui le signe en est une preuve de plus. — Vous savez comment ça se met ?— Oui et non, réponds-je.— Ah ? Que voulez-vous dire ?— Que j’ai aidé pas mal de copines à en enfiler ou à les retirer, mais je n’en ai jamais porté moi-même. Tout, là-dedans, est parfaitement vrai. Bon, pour être rigoureusement honnête, j’en ai plus retiré qu’autre chose. Tandis qu’elle m’aide à me mettre en valeur, je risque une conversation. — Dites-moi, comment se retrouve-t-on à être habilleuse dans une maison comme celle-ci ? Elle sourit. — Bah, on passe une vie à habiller des gens ordinaires, et au soir de sa vie, on se souvient qu’on aurait aimé habiller quelques-unes des plus jolies – et des plus sexy – filles du monde.— Une vie, vous avez dit ? Mais vous n’avez pas trente ans ! De nouveau, elle sourit. — Je suis un peu comme vous, vous savez… Il ne faut pas se fier aux apparences.— Et vous n’auriez pas aimé être à ma place ?— Je l’ai été de longues années, puis j’ai décidé de vieillir, puisque ...