1. Soirée viagra avec Laure


    Datte: 06/10/2019, Catégories: fh, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme ffontaine, Transexuels Masturbation Oral pénétratio, fantastiqu,

    Dans la cuisine de l’appartement douillet, Laure est tout excitée. Pendant que nous déballons le petit paquet VPC made in US, je repense alors à notre si grande complicité, étonnante d’une aventure de quelques semaines. Garçon manqué, bien que je préfère dire garçonne réussie, Laure est brune, fine, musclée, altière, pas plus grande que moi mais presque, inracontable, comment dire : elle déménage et je me demande encore par quel miracle elle m’a choisi. Sans être efféminé, même plutôt à l’aise au cours d’engagements virils tels que le rugby, le motocross ou le surf de grosses, de taille moyenne, mais gentiment baraqué, j’ai les traits fins et la peau douce, ce qui, associé à la faculté de faire rire, lui convient bien. Pourquoi un artifice chimique pourrait-on demander ? Pas trente ans et déjà des problèmes, les tourtereaux ? Pas du tout ! Avec Laure, nous sommes nettement dans un registre exploratoire, débridé, créatif. Jusqu’à maintenant, nous ne pouvons nous souvenir d’avoir pratiqué deux fois le même câlin, la même étreinte, la même position. Dès qu’une idée farfelue apparaît, un « chiche » nous saisit, alors voilà : c’est toute la nuit qu’on s’est parié et de ne pas s’irriter les muqueuses qu’on s’est promis. Nous préparons cette nuit préméditée en se chargeant d’excitants divers tels un whisky hors d’âge, en guise d’apéro cacahouète, gâché au coca tiède ou à la caféine façon "Irish". Dans la cuisine, après un repas léger et sans façon, nous sirotons un petit Margaux ...
    ... de derrière les fagots. Nos yeux brillants d’excitation s’épient mutuellement et à un moment, nous déballons le petit paquet : — Ah non ! Zut, regarde la facture, dis-je. — Mais fais voiiiiiiiiireee, trépigne Laure en tentant de me piquer la dite notice. On parcourt alors le mode d’emploi pour savoir de quoi il s’agit, tout en étant plutôt déçus : — Encore un traducteur automatique qui clapote, je remarque.— Bon, alors on y va ? dit Laure dont les états d’excitation, transitoires, parfois fugaces, jamais décevants, finalement immanents, sont communicatifs. Après la prise de dispositions, on se tient par les mains, les yeux dans les yeux et d’un clin d’œil, on déglutit en même temps, gloup. Il ne se passe rien, évidemment. Sorte de « je te tiens, tu me tiens… », on se sourit un peu tout en gardant le sérieux. Dans l’attente, je me prête alors à penser au fait qu’avant de déballer le paquet, je bandais comme un âne à l’idée de me viagratiser rien que pour butiner Laure toute la nuit, puis, le seul fait que le paquet n’en soit pas, je me suis mis à débander dans la déception. Comme quoi, les artifices placébottent un max. Tout à coup, on se retrouve par lévitation un mètre au-dessus des chaises, un éclair jaillit entre nos yeux, puis un autre entre nos sexes, en faisant une sorte de gros bzittt, puis on retombe brutalement sur les chaises, crac. Nous voilà interloqués pour le compte. Déjà, on ne voit plus rien après l’éclair. Ensuite, on a mal aux fesses suite à l’atterrissage ...
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