Soirée viagra avec Laure - Histoires de Sexe

Soirée viagra avec Laure

... imprévu, comme la notice a prévenu. Puis, recouvrant la vue, mon pantalon m’a l’air un peu cramé à l’entrejambe, celui de Laure aussi. — Whaouh ! dit simplement Laure.— Ma, qui est-ce qui soit cette glose merde ? je bafouille. On reprend nos souffles calmement. Moi, je fais tourner 127 fois ma langue dans la bouche avant d’oser articuler quoi que ce soit d’intelligible. De bonnes respirations profondes du diaphragme, ça va bien, ça va bien, répétez après moi, vingt fois. Puis, j’applique vaillamment mes cours de secourisme, de sophrologie, d’autosuggestion et des spécialistes de la descente rapide anti-mauvais-trip-qui-tourne-mal. Finalement : — C’est quoi cette merde ? articulé-je posément, fier de ma diction en bon français.— Tu as eu des hallucinations ? demande Laure, les yeux brillants.— Oui, un truc fugace, quand nous étions en l’air, je t’ai regardée, alors j’ai cru que je me voyais dans un miroir, c’était ta voix, mais c’était moi et puis tu es réapparue au bout d’un moment.— Marrant, moi aussi, pareil, finit-elle par répondre après un silence songeur.— Tu as eu peur ? continué-je.— Non, je me sens super bizarre, j’ai envie de toi, j’aime tout ton être…— Viens. Après cette déclaration, je manque de mots et fonds d’un peu partout. Alors, nos visages s’approchent et nos lèvres s’offrent un petit feu d’artifice aux pétards tendres. Suite au poutou magique, on se lève comme un seul homme, ou une seule femme, au choix, et on se dirige vers la chambre. Je me sens chaud à ...

... l’intérieur des reins, tout en ayant cette sensation bizarre d’être insensible de partout, c’est ça qui est étrange, sensuel, pas vraiment sexuel. Comme dans un rêve, on plane tous les deux vers la chambre en roulant doucement. Vous avez bien lu… Lumières tamisées déjà en place, on voit à peine, un peu quand même et puis au bout d’un moment, les pupilles s’habituent. — Comment tu te sens, demandé-je ?— Je n’ai pas peur. Disons que je m’en fous ou plutôt, c’est comme si ce qui m’arrive ne m’arrive pas, comme si ce n’était pas moi. Un rêve, on fait exactement ce qu’on veut et on ne risque rien.— Fais gaffe quand même, ne saute pas par la fenêtre, je réponds en rigolant, tout en m’inquiétant un peu et poursuis : moi, j’ai une envie dans tout le corps, j’ai envie de toi, mais je ne bande pas. Ensuite, je continue mon inspection mentale et intérieure des effets de cette cochonnerie. Ce n’est pas que je ne sente rien, j’ai chaud dans les reins alors je me tâte vite fais l’entrejambe pour m’interrompre immédiatement trouvant si obscène ce geste en présence de Laure. Surtout que j’ai eu subrepticement l’étrange impression qu’il n’y avait rien à tâter, je n’ai pourtant pas descendu la bouteille de whisky cette fois. Je m’ausculte et Laure fait de même, chacun assis d’un côté du lit, nous ne nous déshabillons pas, mais nous tâtons gentiment. — Hé, Jeff, tu ne vas pas me croire, ça doit décupler l’énergie sexuelle ce truc, j’ai le clitoris qui gonfle tellement que ça commence à prendre de ...