1. Le doigt


    Datte: 07/10/2019, Catégories: fh, Collègues / Travail campagne, école, amour, volupté, fdomine, hdomine, humilié(e), vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral 69, pénétratio, fdanus, fsodo, jeu, init,

    ... clair évidemment qu’il n’avait pas le droit de lui toucher le sexe. Tous éclatèrent de rire, et Patrick fut mortifié qu’elle fisse mine de le soupçonner d’une conduite si outrageante en public. Elle finit par l’exhorter à tenter quelque chose devant l’assemblée égrillarde. Patrick, éméché comme on l’a dit, entreprit de lui caresser le cou, puis les bras, et même dévia sur la poitrine, puis… sa main, qui perdit toute chaleur au contact de cette chair marmoréenne, retomba le long de son corps dans un vacarme ahurissant de rires et de quolibets ; il était proprement défait par cette ambiance de corrida et de déconfiture sportive. Voilà ce qu’on pouvait appeler pudiquement une manche perdue, d’autant que les collègues pourraient désormais se moquer au grand jour des sentiments qu’il éprouvait pour Hélène. Les rieurs étaient, c’est le moins qu’on pouvait en dire, du côté de cette dernière. De toutes façons, tous s’amusaient sous cape depuis un bon moment de notre ami transi, qui masquait bien moins qu’il le croyait le trouble qui l’envahissait dès qu’il était en présence d’Hélène. Le lendemain, il s’excusa à plate couture de sa conduite, en parfait Asiate de la période Mao, il n’avait pas l’habitude de boire tant. Hélène lui affirma avec une gravité jouée que ce n’était pas grave, pas grave du tout. Juste un poignard glacé dans le cœur. Patrick quitta Evelyne. Son âme n’était plus disponible pour une quelconque relation. Il préférait digérer seul sa déconvenue. Le trouble ...
    ... l’esquintait moins quand il ne se sentait plus responsable que de lui-même. Les jolis mois d’avril et de mai passèrent. Patrick, à force de feindre l’indifférence, crut à part lui qu’Hélène ne représentait plus que cette ravissante silhouette dont la vue lui causait une vieille nostalgie. Elle s’accommodait fort bien de cette apparente perte d’intérêt. En juin pourtant, alors qu’elle traversait une période morose, elle décida de le taquiner un peu ; sans enthousiasme réel, mais elle voulait inconsciemment se venger de son petit copain Richard, que nul ne connaissait, qui la dédaignait ces temps-ci. Elle allait faire payer aux hommes leur inconséquence. Patrick, étonné, se retrouva à flirter un peu avec elle ; leur badinage prit corps un bon moment, tout en restant parfaitement platonique, jusqu’à s’étioler, jusqu’à ce que le semi-amusement dans les yeux d’Hélène pâlisse comme une étoile déclinante. Alors elle reprit un ton rogue pour lui signifier que leur relation allait connaître un terme, disons, immédiat. Une benoîte question de Patrick chassa même toute gaieté résiduelle : — Et ton mari, qu’est-ce qu’il devient ? Faussement affranchi, faussement amical. Hélène, très agacée, profita de ce moment de tension pour lui dire sèchement la vérité : qu’elle n’était pas mariée, que l’alliance était là pour chasser les blaireaux. Et qu’il pouvait se poser des questions sur son relationnel, parce tous étaient au courant à présent, et que personne n’avait cru bon de lui apprendre la ...
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